7/14/2008

INTERVIEW: Le Secrétaire Permanent du 3.RC fait le compte rendu de l'expo du 20 juin 2008


Propos recueillis par Bertrand OSSOMBA


- 3RC était bien présent à la semaine d'activités de l'Université de Dschang du 17 au 21 mai dernier, à quoi consistait cette participation très remarquée?

L’Université de Dschang a hébergé il y a quelques jours une semaine d’activités à l’occasion de son premier forum Emploi Jeunes et la remise solennelle des diplômes aux lauréats de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA). Il va de soi qu’au vu de l’intitulé des manifestations, notre réseau a voulu montrer à nos nombreux visiteurs et mêmes à la communauté universitaire ses réalisations et ses perspectives. Il a été question durant trois jours de l’animation d’un stand.


- Pouvez-vous nous parler de l'exposition du 3.RC et de son stand visité par le MINESUP?


Nous avons donc fourni notre stand d’une exposition documentaire (rapport et articles d’études menées), de la projection ou de la diffusion des documentaires (émissions Tv ou radio réalisées) sur des aspects de la préservation des raphiales et rotins au Cameroun. Ce qui a attiré le plus ce sont quelques objets symboliques (plants et noix de raphia, produits d’artisanat, vin de raphia mis en bouteille…).

- Quel type de visiteurs avez-vous reçu?


Les visiteurs les plus remarqués étaient des journalistes de presque tous les types de presse. Par leurs questions et leur intérêt manifeste, nous avons été confortés dans le bien fondé de la mise en place de notre réseau. Bien entendu, le passage des ministres de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de l’emploi ainsi que de la jeunesse bien que plus rapide était remarquable. C’est le ministre de l’enseignement supérieur qui a semblé montré plus d’intérêt devant les objets et le vin raphia mis en bouteille. Il y a eu ensuite plus des chercheurs, enseignants ou étudiants avec qui les échanges ont été plus précis.

- What next (après)?


Disons que la participation du 3R.C à cette activité intra universitaire n’est qu’une occasion de présenter davantage la vie de notre jeune organisation. Les activités programmées pour l’année 2008 vont se poursuivre, notamment sur le terrain de la recherche et de la diffusion des connaissances relatives à la gestion durable des ressources raphiales et rotins. La structuration du réseau va continuer ainsi que l’extension de sa base sociale (recrutement de nouveaux membres). Des choses sont entrain d’être de se préparer pour des échéances proches, notamment sur le plan de la communication (large diffusion d’un documentaire TV sur le péril des raphiales au Cameroun) et organisation des conférences sur le sujet entre autres.

6/21/2008

Les raphiales de l’Ouest vont étancher leur soif

Par Jean Vincent Tchienehom
(Correspondance particulière)
2008
Ces végétations sont de plus en plus menacées, du fait d’une surexploitation et de conditions climatiques rudes.
Utilisation plurielle Vendeur de bambous et de contrevents à Bafoussam, la métropole provinciale de l’Ouest camerounais, Edmond K… est loin de s’imaginer que son gagne-pain contribue à mettre en péril la durabilité des écosystèmes à raphiales, caractéristiques de cette région. Evoluant dans les bas-fonds hydromorphes, ces végétations dominées par le palmier raphia jouent un rôle fondamental dans l’approvisionnement de la région en eau. Signature du paysage bamiléké qui bénéficie d’une altitude moyenne de 1500m, de températures moyennes de 20-22°C et de précipitations annuelles de 2000mm, les raphiales sont des milieux très riches et diversifiés (plus de 80 espèces inventoriées). Pour les populations, elles sont des ressources aux usages très variés. Une enquête récente sur l’activité de commercialisation des produits d’exploitation des raphiales sur les marchés de Bafoussam a inventorié 38 produits, bruts ou transformés, destinés à la construction, l’alimentation et les soins, les ustensiles et le mobilier. Autant dire que le palmier raphia à lui seul concerne quasiment tous les secteurs vitaux des populations ! L’approvisionnement urbain constitue donc un sérieux risque pour les raphiales, directement par des prélèvements au-delà des possibilités de régénération ; de manière indirecte, les besoins de la ville en légumes divers sont aussi un facteur important de destruction des bas fonds à raphiales à des fins agricoles. Les vallées humides avaient été identifiées comme présentant un énorme potentiel. La production intensive des légumes, en contre saison par irrigation s’était amorcée au début des années quatre vingt dix quand les anciens producteurs de café arabica et les « cadets sociaux » s’étaient progressivement tournés vers les cultures maraîchères, encouragés par la Banque mondiale qui avait massivement financé l’aménagement des bas-fonds inexploités, en appui à la diversification des spéculations agricoles.
Les conséquences d’une destruction Associée au déboisement dont la région est témoin, la réduction progressive des raphiales a eu pour conséquence, entre autre, la perturbation des régimes hydriques. Bien plus, la baisse du niveau d’eau en quelques années a fini par décourager les producteurs. La production maraîchère s’est complètement affaissée. En fait, les raphiales constituaient les moyens de protection des ressources en eau dans les zones concernées. La diminution rapide du régime des cours d’eau a laissé place à des vastes étendues herbeuses, inexploitables. Le dessèchement rapide des cours d’eau est aujourd’hui sans appel. Des ruisseaux ont disparu, et dans les villages voisins, un sondage de la profondeur des puits domestiques effectué par l’Université de Dschang, située à 60 kilomètres du chef lieu de province, a révélé l’affaissement de la nappe d’eau phréatique. Les derniers relevés des constantes climatiques par les services météorologiques locaux font constater une légère augmentation de la température moyenne journalière, et surtout une baisse du niveau des précipitations.Pour Félix Meutchieye, ingénieur agronome zootechnicien et géographe environnementaliste, ces dégradations s’expliquent. «Les raphiales, formations végétales permanentes de la région, localisées dans les thalwegs, forment un écosystème exceptionnel qui réfléchit sur le micro climat. Elles sont souvent dénommées « forêts galeries » du fait de leur tropisme pour les zones hydromorphes. La persistance des feuilles des palmiers raphia et des frondaisons permet une profonde infiltration des eaux des pluies d’une part et d’autre part leur lente évaporation. Il en résulte dans les vallées la présence régulière de la rosée et de la brume qui rafraîchit sans cesse l’atmosphère locale. La masse végétale des raphiales participe à l’adoucissement du climat, notamment par l’évapotranspiration ». Il est de ceux qui pensent qu’il importe de mettre en place un cadre stratégique régional de gestion des raphiales pour en conserver la biodiversité et les richesses car avec l’un des taux de croissance démographique des plus élevés du pays, la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun fait face à une dégradation rapide de sa biodiversité naturelle.
Réglementation foulée aux pieds Les politiques d’aménagement menées par les services gouvernementaux sont encore bien loin d’une stabilité et d’une cohérence viables. L’exploitation des raphiales a été récemment conditionnée par l’observation de la Loi de l’environnement du Cameroun. Plus spécifiquement, une des dispositions des textes d’application de cette loi classe les raphiales au rang des produits forestiers non ligneux nécessitant un préalable de déclaration d’exploitation. Selon Monsieur Meutchieye, «l’applicabilité de cette réglementation tarde à se faire voir concrètement ». En dépit de ces difficultés, des initiatives de conservation ou même de régénération des raphiales commencent à voir le jour. Après l’échec cuisant du défunt projet Hauts Plateaux qui a réduit les surfaces à raphiales, le ministère du Développement rural a mis en œuvre le Projet de Valorisation des Bas Fonds, avec les mêmes objectifs de production en contre saison, qui opère sur une autre démarche. Dans ce cadre, la Facilité pour la gouvernance forestière (Fgf) financé sous fonds multilatéraux est dans sa deuxième année de mobilisation de la société civile pour une meilleure implication de toutes les parties prenantes. Dans ce contexte, les organisations non gouvernementales n’ont pas croisé les bras. A l’exemple de Action pour un développement équitable intégré et durable (ADEID) qui a formé plus de 50 pépiniéristes et dispose annuellement plus de 10.000 plants pour des initiatives de régénération. En partenariat avec une collectivité décentralisée, elle envisage très prochainement ouvrir un centre des métiers des bambous raphia et fibres. Pour sa part, le Réseau Raphia-Rotin du Cameroun (le 3R.C), projet interdisciplinaire hébergé par l’Université de Dschang depuis moins d’un an, envisage contribuer à une gestion durable de ces ressources par le moyen de la recherche et de la diffusion des connaissances. Félix Meutchieye qui en est le secrétaire permanent juge qu’il est trop tôt pour parler d’impact. En vue d’une meilleure évaluation des retombées de l’exploitation des raphiales sur leur pérennité, les chercheurs sont d’avis que les études sur les espèces camerounaises sont d’une grande urgence. On pourrait distinguer du fait de la domestication et la culture sélective, l’existence des sous espèces, variétés ou des écotypes d’intérêt. « Finalement, le palmier raphia gardera encore longtemps des vertus aux facettes nombreuses », affirme Félix Meutchieye. A condition d’y veiller, et d’interpeller les communautés à des approches de gouvernance plus logique et durable.

5/01/2008

Le Bureau exécutif de 3.RC

ORGANES DE 3.RC


- L’Assemblée Générale ;
- Le Conseil d’Administration ;
- Le Secrétariat Permanent ;
- Le Comité Culturel et le Comité Scientifique et Technique ;
- Les Points Focaux

L’Assemblée Générale est l’organe suprême de prise de décision et d’orientation de 3R.C.

Le Conseil d’Administration composé d’au moins trois (03) membres a charge de l’administration,
de la gestion et du lobbying pour les intérêts de 3R.C. Il est composé d’un Président, d’un Secrétaire
Général et d’un Trésorier.

Le Secrétariat Permanent est chargé de la gestion quotidienne, de l’exécution des orientations et de l’animation de 3R.C. Il est composé d’un Secrétaire Permanent, des Chargés de Programmes, et de toute personne ressource dont l’utilité sera reconnue par l’Assemblée Générale des membres de
3R.C.


Le Comité Culturel est l’une des unités spécialisées de 3R.C. Elle est composée des représentants
des membres physiques à la base, détenteurs de savoirs et savoirs faire en matière de gestion et
d’exploitation durables des ressources raphiales et rotins.


Le Comité Scientifique et Technique constituée en équipe interdisciplinaire est l’autre organe spécialisé de 3R.C. Il a pour mandat de veiller à l’animation scientifique des activités des membres
du réseau.


Le Point Focal est la représentation régionale de 3R.C. Il a charge de faciliter localement le fonctionnement de 3R.C et de rendre compte des activités des membres.

ORGANIGRAMME

Assemblée Générale
(Une fois par an en ordinaire)

Conseil d’Administration
(Trois membres élus en AG)

Comité de communication

Cellule Scientifique

Comité Culturel Secrétariat Permanent Comité Scientifique et Technique

Points Focaux

BUREAU EXECUTIF


Secrétariat Permanent

M. Félix MEUTCHIEYE
Consultant Environnementaliste
Tel: (237) 99 90 10 08
E-mail: meutche@yahoo.fr

Comité Scientifique

- Pr Martin KUETE, Coordinateur
CT, Université de Dschang
Tel: (237) 77 73 58 70

- Mlle Stella ASAHA
FOREP Cameroun
P.O Box : 11 Limbé
Tel: (237) 99 85 09 34
E-mail: stellaasaha@yahoo.com

- Dr Raphaël NJOUKAM
IRAD Foumban B.P 285 Foumban

Dr Bernard YERIMA

Comité Culturel

- M. Michel TAKAM
Secrétaire Permanant ADEID
Tel; (237) 99 48 18 42

- M. Modeste YOMBANG
Université de Dschang
E-mail: yombang@yahoo.fr

Comité Communication

- M. Bertrand OSSOMBA
Journaliste, CRTV Sud-Ouest
Tel: (237) 99 89 31 63
E-mail: buddymb@yahoo.com

- M. René TCHOUAMO
Journaliste, CRTV Nord-Ouest
Tel: (237) 77 77 17 54

Rostand Tcheta Meli

Journaliste, Radio Bacham

3.RC: La marche vers la gestion durable du raphia et du rotin résolument engagée

Le mercredi 02 avril de l’an deux mille huit s’est tenue dans la salle polyvalente attenante au GIEUDS(Campus A) à l’Université de Dschang la première assemblée générale ordinaire du 3R.C.
Lestravaux démarrés autour de 10 heures par successivement, l’enregistrement des membres, le mot debienvenue du PCA, Pr Joseph DJOUKAM, le mot de la représentante de la Facilité pour laGouvernance Forestière, Mme Eva Paule MOUZONG et l’allocution d’ouverture de lareprésentante du Recteur empêché, Pr Marthe ATANGANA ABOLO ont pris fin vers 18 heures.

Dans son mot de bienvenue, le PCA du 3R.C a situé l’importance d’un travail interdisciplinaire et lanécessité d’un dialogue permanent en faveur de la préservation des ressources raphiales et rotinssérieusement menacées dans toute la sous région. Il a saisi la même occasion pour présenter unparticipant Centrafricain et remercier la FGF pour son accompagnement depuis le début d’abord duprojet d’étude et ensuite dans la mise en place du 3R.C. L’intervention de la FGF a permis de savoirla place que les actions de renforcement du dialogue entre parties prenantes occupent dans lesrésultats recherchés dans ses stratégies. Le réseau dans cette optique serait un des résultatsintéressants et qui devrait continuer à se structurer. L’allocution de Pr Marthe ATANGANAABOLO, faite d’encouragements en direction des personnes présentes, marque aussi lareconnaissance de l’institution aux divers partenaires de développement.

Le plan d’action pour 2008 a été discuté, amendé et validé.

Les ressources à mobiliser par les membres ne pouvant couvrir toutes les charges relatives au
programme à dérouler, les réflexions en plénière ont insisté sur la recherche des agences de
financement des actions précises aussi bien sur le plan local (collectivités décentralisées), national
qu’international. L’inter connectivité du réseau devrait être mise à profit pour plus d’efficience. Lesprincipales pistes identifiées lors de l’atelier de concertation de juin 2007 sont reconduites.Lesactions de lobbying devront être rapidement envisagées et réalisées. Pour ce qui est des délais depaiement des frais d’adhésion, et de cotisation il a été arrêté ce qui suit :

- date butoir adhésion : fin avril 2008
- date butoir cotisation : 31 mai 2008

Au cours de cette phase, les articles 1, 6, 21, 22, 23, 27, 28 et 31 ont été modifiés. L’appellation en anglais du réseau a été aussi modifiée. Le règlement intérieur est désormais entré en vigueur.





1/28/2008

Siarc 2008 : L'artisanat étale sa diversité.

Matériaux locaux
Le Salon international permet d'admirer les trésors culturels du Cameroun et d'Afrique centrale.
Des tablettes en cornes et peau de bœuf, des fauteuils en cauris, en lianes et rotins dans des formes bizarres, des gandouras tissés, bridés et teints au "chachari", une teinture locale du Nord Cameroun, des pots de fleur en " obom ", écorce d'un arbre typique du Sud, une hutte pygmée faite de feuilles et branches d'arbres, des chaussures en peaux d'animaux sélectionnées, des statues, statuettes et sculptures en bronze ou en ébène représentant la femme et autres objets d'intérieur fait en matériaux locaux, chacun est " porteur d'un message et/ou d'une symbolique " tel que l'explique Antoine Séverin Sime du stand " Ouest " : la femme symbolise " la maternité, l'hospitalité la fécondité et l'amour car elle est la mère de l'humanité ", les animaux, symboles " de puissance et de sacralité " etc.

Aucun de ces objets frappe par sa beauté ou par son aspect insolite, ne laisse pourtant pas le visiteur indifférent. " Un tel déploiement de cultures et de beauté, ça vous coupe le souffle. C'est tout simplement ravissant", s'est exclamé Thérèse Bonaventure devant un masque du Sud, un chasse-mouches Douala à la main. Devant un sac de footballeur fait en toile tissée, Yannick Mandeng n'a pas caché son admiration : " C'est vrai que des sacs comme ça existent déjà, mais je trouve celui-ci très beau tant dans le détail que la qualité. En plus, c'est du 100% made in Cameroun ".

Si le Siarc est l'occasion pour les artisans camerounais de mettre en exergue leur talent, c'est l'occasion pour " nous de vendre l'image de notre pays à travers l'artisanat ", révèle Simplice Maïde Baby, responsable du stand de la République centrafricaine. En effet, des pays comme la Rca, le Congo et la République démocratique du Congo ont fait le déplacement car, comme l'explique Simplice Maïde Baby, "cette rencontre représente une bonne coopération puisqu'elle nous permet de valoriser notre culture".

DU VIN DE RAPHIA A EXPORTER

YAOUNDE - 28 JANVIER 2008
Eric Vincent FOMO, Cameroon Tribune


Une petite usine à « Trois morts » conditionne la boisson et l’exporte vers l’Europe. Le magasin n’est pas très grand. Une petite porte sert d’entrée. A l’intérieur de la pièce, on trouve plein de bouteilles vides de boissons gazeuses déposées dans un coin. A côté, ce sont des bidons de 50 l tous remplis de vin de raphia.
Au centre de la pièce, une jeune fille, Joëlle, filtre le vin récolté la veille avec un tissu, de la toile. En fait, elle verse le vin dans une bassine en utilisant la toile, ce qui permet de retenir les déchets. Le vin ainsi clarifié est conditionné dans des bouteilles de « jus », et fermé avec des capsules.
L’opération achevée, les bouteilles sont déposées dans des fûts remplis d’eau et placés sur des fours industriels. Ce processus qui consiste à faire bouillir les bouteilles remplies de vin de palme s’appelle la pasteurisation. « Nous faisons cela pour diminuer le taux d’alcool dans la boisson », explique Dave, le patron. Il se sert d’un thermomètre pour mesurer la température du liquide question de connaître le moment opportun pour éteindre le feu.

Ensuite, ces ouvriers mettent des étiquettes, « Vin de palme pasteurisé », sur chaque bouteille avant de les emballer dans des cartons. Ce vin est commercialisé dans des hôtels à Paris. A en croire Dave, l’activité est saisonnière. En saison de pluie, pas moyen de récolter du vin. « C’est en saison sèche qu’il est facile de produire parce qu’il y a du bon vin, non mélangé à de l’eau », déclare notre source.

Le vin de raphia ainsi embouteillé a une durée de vie d’un an avant de se fermenter. Le vin est de très bonne qualité et très sucré. Dave affirme avoir de nombreux vignerons à travers le pays qui lui livrent le vin très tôt chaque matin. L’organisation est bien huilée puisque de grosses quantités de vin sortent tous les jours de cette usine pour l’extérieur. L’activité existe depuis huit ans. Cela dit, aucun particulier ne peut se procurer ce vin au pays.