Elaborée par :
Félix MEUTCHIEYE, Joseph DJOUKAM, Jonas Yves PINTA, Vivien MELI, Guy Kolbert TAFOUYEM KUETE, André DZUSSEGAING et Edwige DJOMAHA
Le présent document a été réalisé dans le cadre du Projet : « Analyse de la gestion des ressources naturelles dans les régions des Hautes Terres et Côtières du Cameroun : cas des raphiales et des rotins » avec l’appui financier de la FGF
Octobre 2007
La documentation est une stratégie incontournable dans la maîtrise de la gestion durable des ressources. En vue d’élaborer la présente synthèse, l’approche a consisté en la consultation des publications diverses disponibles. Une note de lecture accompagne chaque référence sélectionnée. La source documentaire est précisée entre parenthèses à la fin de l’indication de la référence. Le regroupement par ressources (raphiales et rotins) et par thèmes a été construit dans l’optique d’aider les acteurs à identifier rapidement (en fonction des intérêts) les sources d’informations les plus pertinentes. L’ordre alphabétique a été préféré à d’autres modalités de classement. D’autres découpages sont possibles ! Il va de soi qu’en dépit de la ferme volonté de l’équipe à fournir un travail assez consistant, force est de reconnaître tout de même qu’elle ne peut prétendre avoir fait une analyse exhaustive des sources. Il existe bien des documents souvent référencés sur les ressources raphiales et rotins du Cameroun. L’accessibilité de quelques-uns nous a été souvent impossible. Notre ambition est de mettre à la disposition de tous les acteurs des informations complètes. L’importance des travaux effectués dans certains secteurs est très inégale avec d’autres. Il peut s’en dégager aisément les opportunités de recherche complémentaire. Beaucoup reste encore à faire, et l’apport de chacun sera à coup sur bénéfique pour la sauvegarde de la biodiversité de notre monde !
L’équipe du projet est reconnaissante à la FGF pour l’appui financier apporté dans la réalisation de ce travail. Elle a aussi bénéficié de l’avis de diverses personnes ressources. Plusieurs centres documentaires nous ont ouverts leurs archives ; que les responsables trouvent ici l’expression de notre gratitude.
Botanique des raphias (taxonomie, écologie et distribution)
Amougou, A. 1987. Contribution à la connaissance des raphias du Cameroun. Ann. Fac. Sc. Biol.-Biochm., I, N° 4, pp. 25-35. (Bibliothèque Université de Dschang).
La taxonomie des raphias du Cameroun est ancienne et pose des problèmes réels d’identification, donc de leur étude. L’auteur propose une identification sur la base des caractères architecturaux des plantes. Il nuance certaines affirmations antérieures qui limitaient le nombre d’espèces de raphia du Cameroun à moins d’une dizaine. Cette contribution est concentrée dans la région méridionale du Cameroun.
Anonyme. 2006. Raphia hookeri, West African Wine Palm.
http ://www.rarepalmseeds.com
R. hookeri est l’une des espèces communes des régions de l’Afrique occidentale et centrale. Elle est préférentiellement exploitée pour la production du vin de raphia, en fait de la sève élaborée de cette plante. Bien que l’article n’indique pas les conditions de son exploitation au Cameroun, les informations y contenues concernent bien la situation vécue par exemple dans la province du Nord-Ouest Cameroun.
Anonyme. 2007. Le raphia. Le Flamboyant N°63 – Mai 2007, p.23. (CIPCRE, Bafoussam)
Cet article très sommaire donne une synthèse des informations disponibles sur l’exploitation des raphias dans le monde entier et sa répartition géographique. Il s’agit plus d’une fiche très sommaire qui indique toutefois les enjeux de la préservation des raphias.
Brink, M. 2002. Raphia hookeri G. Mann & H.Wendl. Fiche de Protabase. Oyen, L.P.A. & Lemmens, R.H.M.J. (Editors). PROTA (Plant Resources of Tropical Africa / Ressources végétales de l’Afrique tropicale), Wageningen, Pays Bas. (Bibliothèque Université de Dschang).
La description assez récente de R. hookeri fournie par ce document richement illustré est complète. Les usages communs dans toutes les régions de sa distribution sont rappelés. L’usage le plus courant est la collecte du vin qui joue un rôle socioculturel important.
Cardon, J.P. 1975. Etude d’une palmale: Raphia farinifera du plateau Bamiléké-Cameroun. Mémoire de DEA Biologie Végétale, Lille. 52 p. (Département de Biologie Végétale, Université de Yaoundé I).
Ce travail pionnier présente les principales caractéristiques du palmier raphia couramment exploité par les populations des hautes terres de l’Ouest Cameroun, précisément la zone dénommée « Bamiléké ». En fait, il s’agit du plateau central des hautes terres de la province administrative de l’Ouest (altitude moyenne de 1400m aux alentours des monts Bamboutos). Les données recueillies et présentées donnent à penser à l’existence d’une seule espèce de raphia dans la région.
Dameni, H. 2002 : Etude floristique et ethnobotanique des forêts raphiales de l’Ouest Cameroun : Cas de Meza (Fongo-Tongo) et Men’Nde (Foreke) dans le département de la Menoua. Mémoire de DEA, Biologie Végétale. Université de Yaoundé I. 68 p. (Département de Biologie Végétale, Université de Yaoundé I).
L’étude montre la diversité et richesse des écosystèmes à raphiales de la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Le palmier raphia domestiqué et conservé par les populations des la zone d’étude appartient à l’espèce du Raphia farinifera (Gaertn) Hylander. La composition botanique fait aussi découvrir diverses autres espèces, au moins 80 au total. Elles sont utilisées dans différents secteurs de la vie des communautés : alimentation, phytomédécine, construction, artisanat… La sélection opérée au sein de ce peuplement végétal se fait par les seuls soins des propriétaires. L’enquête a aussi relevé selon les opinions des populations rurales la diminution voir la raréfaction de certaines espèces surexploitées.
Keay, R. W. J., Phil, C.B.E.D. (sd). Palmae. In Trees of Nigeria. Hon. F. Biol. Ed. pp : 443-447. (FOREP, Limbé).
Ce document met en évidence les difficultés rencontrées dans la systématique des raphias d’Afrique centrale. Des observations sont données relativement à l’endémicité de certaines espèces dans les régions d’altitude aux conditions physiques communes du Cameroun et du Nigéria.
Letouzey, R. 1985. Notice de la Carte phytogéographique du Cameroun. Institut de la Recheche Agronomique. Toulouse, 239p. (Herbier National, Yaoundé).
Ce pionnier de la phytogéographie au Cameroun décrit la répartition spatiale des diverses espèces de raphia rencontrées au Cameroun. Les raphiales à R. mambillensis sont présentées comme des espaces « artificiels », car issues de la domestication par les populations locales.
Letouzey, R. 1985. Notes phytogéographiques sur les palmiers du Cameroun. ISSN. Paris, 38p. (Herbier National, Yaoundé).
Les différents genres et espèces de palmiers du Cameroun sont présentés et leur distribution expliquée. Les palmiers raphia se rencontrent préférentiellement dans les interfluves hydromorphes du Cameroun méridional. Les raphiales couvrent les vallées des régions de hautes terres de l’Ouest Cameroun.
MONOCOTS. 2006. Check list of raphia palms.
http://www.rbgkew.org.uk/data/monocots.
Sur la base d’informations récentes, un inventaire des espèces déjà décrites est donné. La distribution probable de chaque espèce présentée ainsi que les synonymes courants. Cet inventaire bien documenté révèle des espèces jadis considérées comme des variétés ou sous espèces.
Mouamfon, M. 2001. Flore et végétation des formations à Raphia regalis des collines Odou et Nkoldjobe du massif de Mbam-Minkom (région de Yaoundé).
Mémoire de Maîtrise. Biologie des organismes végétaux. Université de Yaoundé I. 65
p. (Département de Biologie Végétale, Université de Yaoundé I).
R. regalis est naturellement fréquente en régions forestières du Cameroun. Malgré l’abondance apparente de cette plante dans certaines régions, l’étude montre bien une diversité floristique des raphiales dominée par cette espèce. Elle se développe aussi bien dans des zones hydromorphes que partiellement humides.
Ngameni, S. D. 2004. Taxonomie des raphias du Cameroun. Revue de la littérature sur les raphias. Département de Biologie et Physiologie végétales. Université de Yaoundé I.21p (FOREP, Limbé).
Cette synthèse sur la taxonomie des raphias du Cameroun révèle quelques ambiguïtés. Par conséquent, elle pose le défi de recherches plus serrées sur la description des raphias du Cameroun. La faiblesse des sources établies dans ce domaine justifie encore plus cette option.
Njankeu, E. 1998. Le palmier raphia. In Earth Communication, MEC. 26p. (CEW, Yaoundé).
Ce document donne des informations générales sur le palmier raphia. Les utilisations et les exploitations possibles de cette espèce sont passées en revue.
PACSOF. 2005. Raphia farinifera. http// :www.plantapalm.com Ce document présente les grandes caractéristiques botaniques de R. farinifera et sa distribution géographique. On peut y distinguer les différents synonymes de cette espèce.
PACSOF. 2005. Raphia taedigera. http// :www.plantapalm.com
Raphia taedigera y est sommairement présenté. On y retrouve aussi ses principaux synonymes.
Purseglove, J.W. 1975. Raffia palms. In ELBS and Longman (ed.), Tropical monocotyledons. Volumes 1 and 2 combined, pp : 439-440. (Bibliothèque Université de Dschang)
L’aire de répartition naturelle des principales espèces de raphia du Cameroun est donnée. Notamment l’effet de l’altitude sur la distribution des raphias rencontrés au Cameroun. On y retrouve aussi quelques indications taxonomiques : synonymes courants, détails architecturaux…
Tuley, P. 1995. The palms of Africa. Paul Tuley ed. Londres, 189 p. (FOREP, Limbé).
Les différents genres et espèces des palmiers africains sont présentés et illustrés dans ce document. Les clés de classification élaborées permettent d’avancer dans bien des aspects. Il s’avère qu’il subsiste un certain flou au niveau de la nomenclature de certaines espèces ajoutant à la confusion pour ce qui est des raphias. Certaines espèces de raphia du Cameroun y sont présentées comme endémiques des régions des hautes terres.
WHINCONET CAMEROON. 2007. Plant and animal guide for the western Cameroon highlands. 43p. (WHINCONET, Bamenda).
Cette publication abondamment illustrée présente les resources génétiques majeures de la région agro écologique des hautes terres de l’Ouest Cameroun. En plus des descriptions sommaires, elle ressort les tendances de gestion desdites ressources. Le palmier raphia y est présenté comme une ressource importance exploitée depuis des siècles par les populations.
Régénération des raphiales :
Akagou, Z.H.C. 1990. Etude de la régénération du palmier raphia: cas du Raphia farinifera (Gaertn) Hylander de la région de Dschang-Ouest Cameroun. Mémoire de fin d’études. ENSA, CUDs. 127 P. (Bibliothèque Université de Dschang).
Les premières expériences de germination des graines du palmier raphia commun de la région de l’Ouest Cameroun ont montré que la régénération de cette plante est bien possible dans les communautés rurales. Le savoir endogène s’étant érodé du fait de l’exode rural et la pression sur les raphiales se faisant forte, il importe de continuer les recherches dans l’optique de la densification des plantations du palmier raphia. La maîtrise des techniques de multiplication par graine du palmier raphia permettra la mise en place de véritables stratégies de culture de cette plante et donc de la conservation des raphiales à terme.
Ayuk Ayuk, A. 1998. Les ennemis du raphia. In Earth Communication, pp :1-5. (CEW, Yaoundé).
Cet article passe en revue les principaux déprédateurs du palmier raphia. Il donne aussi un aperçu global sur les effets des ennemis naturel du palmier raphia sur la dynamique de sa population.
CIRAD-GRET-MAE. 2002. Le Raphia. In Le Mémento de l’Agronome, pp1177-1178. (Bibliothèque Université de Dschang).
Les vertus alimentaires de ce genre végétal, notamment pour ce qui est du vin sont exposées. Le fait même que le palmier raphia apparaisse dans cette publication démontre ses possibilités de culture encore peu exploitées. Sa domestication est restée confinée dans la sphère des systèmes de production des communautés rurales d’Afrique subsaharienne.
Meutchieye, F., Djoukam, J. 2004. Projet d’appui à la conservation et à la valorisation de la végétation de raphiales dans la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun. (inédit). 4 P. (GIE Université de Dschang).
Les possibilités de mise en place de stratégies de culture intensive du palmier raphia sont présentées. Les risques de dégradation irréversible des peuplements naturels de raphiales sont tels qu’il est urgent de se pencher les facteurs susceptibles d’encourager l’expansion des raphiales dans la région de l’Ouest Cameroun.
Njoukam, R. 2000. Essai préliminaire de germination des semences de Raphia vigniferaa (palmier raphia). In Rapport de synthèse d’activités 1999-2000, Antenne IRAD de Foumban, pp :5-6. (Antenne IRAD de Foumban).
Les résultats de ces premiers travaux en station suite à des plaintes paysannes relatives à une disparition progressive des plants de palmier raphia a permis ce qui suit : la durée de levée des graines est au moins de 10 mois sans traitement particulier. L’effet de la provenance est aussi déterminé. Le taux de germination de ces essais (en cours au moment de la publication) était situé entre 23-44%. Les perspectives concernent les pré-traitements susceptibles de réduire la période de latence en vue d’augmenter le taux de levée.
Représentations sociales et réglementations :
Bounou, V. 2004. Evaluation socio-économique de l’exploitation agricole des bas-fonds dans les paysanneries de Penka-Michel (Ouest Cameroun). Mémoire de Maîtrise de Géographie. 94p. (CEREHT, Université de Dschang).
Sur la base d’observations pertinentes, l’auteur décrit les mécanismes par lesquels les paysans de la région de Penka Michel dans l’Ouest camerounais exploitent graduellement les bas-fonds à raphiales de leurs communautés. Face à la crise économique, les cultures de contre-saison apparaissent comme l’alternative la plus solide pour les masses rurales qui en l’absence de moyens d’irrigation exploitent directement les bas-fonds en étalant des techniques certes ingénieuses, mais aux risques certains.
Chambost, J., Seguin, S. 2001. Les stratégies de préservation de la végétation des raphiales dans la région de l’Ouest Cameroun. Rapport de stage 4ème année. ISARA, Lyon. 58 p. (CIPCRE, Bafoussam).
Selon les auteurs, les populations Bamiléké attachent un grand prix au palmier raphia et aussi à l’écosystème à raphiales des bas-fonds de leur région. Cet attachement séculaire serait encouragé par les rôles que jouent les raphiales en elles mêmes et surtout les produits qui en sortent comme le vin raphia. La filière du « vin blanc » en plus de fournir un emploi régulier à une chaîne de ruraux et citadins, fournit un produit incontournable dans les cérémonies et rituels de la région. La dégradation actuelle serait le fait de la perte d’un savoir faire perdu. La jeune génération a plus une vue économique des raphiales d’où l’exploitation anarchique et le peu d’intérêt pour le régénération des peuplements.
Dongmo, J-L. 1981. Le dynamisme Bamiléké : maîtrise de l’espace agraire (Tome 1). CEPER ed. 424p. (Bibliothèque APU, Université de Dschang).
Dans un style imagé, l’auteur démontre les rôles culturels des raphiales et des activités y associées pour les populations Bamiléké. Ainsi, il ressort de ses observations, que la distribution des rôles selon le genre est influencée par les activités de collecte de vin raphia où se dessine le regard du jeune homme. Les tiges de raphia ont permis de mettre en place une forme bocagère exceptionnelle dans la région. L’artisanat du bambou raphia a souvent suivi les populations de l’Ouest Bamiléké dans leurs déplacements.
Dongmo, J-L. 1986. Aménagement et mise en valeur des grands bas-fonds aux sols hydromorphes en pays Bamiléké. In Geomorphology and environmental changes in tropical Africa: case study in Cameroon and Kenya, Hiroshi-Kadomura. Pp:95-107. (Département de Géographie, Université de Yaoundé I).
Les risques majeurs engendrés par l’exploitation des bas-fonds sont présentés dans cet article. Les sols hydromorphes constituaient jadis un milieu répugnant pour les populations et deviennent du fait de la démographie des zones d’altitude objet de diverses convoitises. La présence permanente de l’eau offre des possibilités d’exploitation agricole.
Fotsing, J.M. 1990. Stratégies paysannes de gestion des terroirs et de lutte anti-érosive en pays Bamiléké. Communication de séminaire. (Département de Géographie, Université de Yaoundé I).
Selon les observations de l’auteur, les populations de l’Ouest Cameroun ont développé des méthodes particulières de gestion des terroirs. Les raphiales dans ce contexte apparaît comme une ressource multifonctionnelle pour la communauté. Malgré la pression démographique, les raphiales sont encore l’objet d’une attention particulière des ruraux, et de plus en plus des migrants urbains.
Hatcheu, T.E. 1993. Une évaluation socio-économique et écologique du volet aménagement des bas-fonds du Projet Développement Rural de la Province de l’Ouest : cas des bas-fonds de Batsingla et de Fokamezo. Mémoire de Maîtrise de Géographie, Université de Dschang. 80p. (CEREHT, Université de Dschang).
De vastes aménagements ont été réalisés dans le cadre des activités de développement financées à grands frais par la Banque mondiale dans la région de l’Ouest. Les cas spécifiques de Batsingla et Fokamezo dans le département de la Menoua sont analysés sous les prismes socio-économiques et écologiques. Si les activités agricoles de contre saison dans les court et moyen termes s’avèrent rentables dans les zones aménagées, les dégâts écologiques sont extrêmes. Les mesures de corrections n’ont pas été envisagées à la hauteur des destructions visibles. Les rôles culturels de ces bas-fonds étant aussi par ricochet menacés.
Kapgue, J.N. 1994. Mutation des milieux agraires en pays Bamiléké : l’exemple des vallées raphiales du village Bafou dans le département de la Menoua. Mémoire de Maîtrise de Géographie. Université de Dschang. 119p. (CEREHT, Université de Dschang).
Les vallées à raphiales constituent pour les populations de la région d’étude les dernières possibilités d’extension des terres agricoles en l’absence des moyens d’acquisition des intrants adéquats. Jadis préservées à des fins diverses pour la communauté, les raphiales appartenaient au chef supérieur. Les modifications des systèmes fonciers en cours et la crise économique expliqueraient la tendance actuelle de diminution des espaces à raphiales.
Kapgue, T.P.M. 2000. Déprise caféière et modification dans l’utilisation de la couverture du sol : le cas de l’interfluve de Douzem (Bafou) et Mbou (Baleveng).
Mémoire de Maîtrise de Géographie. Université de Dschang. 74p. (CEREHT, Université de Dschang).
Les zones hydromorphes des communautés densément peuplées dans la situation de crise agricole sont le recours ultime d’amélioration des revenus. Ainsi, les espaces à raphiales dans le cas d’espèce se réduisent très rapidement au profit de l’agriculture.
Morin, S. 1996. Le haut et le bas : signatures sociales, paysages et évolution des milieux dans les montagnes d’Afrique Centrale (Cameroun et Tchad). CRET N°8, 154p. (Département de Géographie, Université de Yaoundé I).
Les raphiales sont des marques très spécifiques des régions des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Ce sont des signatures des espaces. Leur importance socioculturelle est très diversifiée. Les bas-fonds à raphiales constituent le signe du bas des paysages de l’Ouest Cameroun.
Nguekeng, C. 1998. Stratégies de conservation des forêts sacrées des chefferies Bamenyam, Bafoussam et Bahouan. Mémoire de fin d’études Ingénieur des Eaux, Forêts et Chasse. FASA/Université de Dschang. 95p. (Département de Foresterie, Université de Dschang).
Les populations du Bamiléké ont élaboré des stratégies de préservation des espaces des végétaux dans leurs communautés. Parmi celles-ci, les règles traditionnelles ont été jadis appliquées. C’est ce qui explique la survivance des « forêts sacrées » malgré la progression démographique dans ces zones. Ces espaces protégés avec plus ou moins de succès sont des signatures historiques des méthodes passées de gestion des ressources naturelles. Ils renferment par ailleurs une diversité d’espèces qui ont disparu ailleurs. Le palmier raphia est souvent rencontré dans ces bois sacrés.
Sobze, J. M. 1992. Participation des paysans à la conservation de la faune et de la flore : cas du département de la Menoua. Mémoire de fin d’études. INADER/CUDs. Dschang. 94 P. (Département de Foresterie, Université de Dschang).
Pour le paysan moyen de la région de référence de cette étude, les raphiales sont considérées comme une ressource inestimable qu’il importe de préservation. Des règles guidant leur exploitation y sont mentionnées ainsi que les faiblesses qu’elles rencontrent. L’existence des produits de substitution aux objets et usages des raphiales et surtout leur accessibilité seraient des causes de la négligence observée de la part des paysans dans les efforts de conservation de ces écosystèmes. Les détenteurs du savoir faire en matière de conservation de ces ressources ont du mal à transmettre leurs expériences à une jeunesse détachée des terroirs.
Exploitations des raphiales :
Deba, S.M. 2003. Raphia wine in an exploratory study on NTFPs of the western highlands of Cameroon: case of West Cameroon. Report for pre professional internship. University of Dschang. Faculty of Agronomy and Agricultural Sciences. Dschang, pp 25-26. (Département de Foresterie, Université de Dschang).
Parmi les produits d’exploitation des raphiales (par ailleurs considérés comme produits forestiers non ligneux), le vin raphia régulièrement commercialisé à Dschang principale ville du département de la Menoua. Cette seule considération du vin paraît très réductrice.
Dupriez, H ., Leener, (De) P. 1987. Les raphias in Jardins et vergers d’Afrique. Ed. L’Harmattan, Apica, Enda, et CTA. Collection Terres et Vie. Bruxelles, p237, 336. (CDDR-SALD, Yaoundé).
Les auteurs présentent les raphias comme faisant partie intégrante des systèmes agricoles des régions des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Leur exploitation est essentiellement à des fins alimentaires : vin blanc et enveloppes écailleuses ; mais aussi les « vers blancs » sont très appréciés. L’exploitation des raphias est très étendue. Dans cette optique, des paysans implantent des « vigne » de plus en plus loin des zones humides des bas-fonds, lieux habituels des raphias.
CLUB RAPHIALES. 2004. Rapport de la réunion du Club Raphiales du vendredi 30 juillet 2004. Université de Dschang, (inédit) 5 P. (GIE Université de Dschang).
Ce document ressort les principaux risques qui pèsent sur les raphiales de la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Il envisage aussi les secteurs qui méritent des investigations urgentes dans l’optique d’une exploitation responsable des raphiales dans la région.
Dounias, E. 2004. Edible weevil larvae: a pest for palm trees but a delicacy for city-dwellers in Riches of the forest for health, life and spirit in Africa. Citlalli L. and Shanley P. (ed), Jakarta, pp 8-12.
La valeur du charançon du palmier raphia auprès des populations urbaines de quelques grandes villes comme Yaoundé est analysée dans cet article. Jugées inhospitalières dans un premier temps, les raphiales des régions forestières du Cameroun recouvrent un peu de valeur par le biais de la production des larves de hanneton qui y sont exploitées. Ces larves seraient même plus rentables que les fèves du cacao dans certaines zones du centre du pays.
Ebale, B.N. 2003. Quelques propriétés physiques et mécaniques du « bambou » de raphia. Cas de Raphia farinifera du village Toutsang par Foto, Département de la Menoua. Province de l’Ouest Cameroun. Mémoire de fin d’études, FASA, Université de Dschang. 94p. (Département du Génie Rural, Université de Dschang).
Cette étude expérimente les caractéristiques physiques et mécaniques des pétioles de raphias (bambous). Les raphias sont diversement exploités dans la construction et la fabrication des objets utilitaires dont la durée de vie économique est souvent réduite. La connaissance de ces propriétés ouvre des perspectives intéressantes pour l’exploitation des raphia à des fins industrielles.
FAO. (sd). Tropical palms. http://www.fao.org/docrep/X0451E/X0451e03.htm#a.
Il existe une diversité de palmiers exploités dans le monde. Dans les régions tropicales, les palmiers sont les espèces végétales les plus utilisées. Les palmiers raphias fournissent des produits alimentaires (vin et huile) et de la matière première pour des constructions.
Fokou, E. 2005. Expérience de conservation du vin de raphia. Fiche technique 1p, (inédit). (CEPAB, Bafoussam).
Le niveau de perte du vin raphia est resté très élevé. Le vin raphia conservé à température ambiante passe rapidement de sucré blanchâtre laiteux à aigre avec une lie plus ou moins abondante. L’auteur propose une technique à portée de main pour la conservation de faibles quantités de vin raphia.
Gautier, D., Fadani, A. 1992. Le raphia face à la crise : une production complémentaire qui pourrait être (re)valorisée. In Le village camerounais à l’heure de l’ajustement structurel. Sous la direction de Courade G. Paris, pp 318-333. (CEREHT, Université de Dschang).
Par une comparaison simplifiée, les rendements d’une exploitation de raphia seraient comparables économiquement à une exploitation de produits maraîchers. Face à la crise caféière, les paysans ont eu tendance à détruire les raphiales pour installer des parcelles maraîchères. En plus des bénéfices écologiques indéniables, une exploitation maîtrisée des raphiales peuvent constituer dans certains contextes une source soutenue de revenus pour les ménages.
Jirovezt, L., Buchbauer, G., Fleischhacker, W., Ngassoum, M.B. 2001. Analysis of the aroma compounds of two different palm wine species (“Matango” and “Raffia”) from Cameroon using SPME-GC-FID, SPME-GC-MS and olfactometry. Ernahhrung/Nutrition, Vol 25, 2, 67-71. (ENSAI, Université de Ngaoundéré).
Le vin de raphia est très apprécié des populations rurales et urbaines du Cameroun. Son exploitation commerciale est limitée par la connaissance limitée disponible de ses caractéristiques. Les résultats de cette analyse montrent que le vin raphia offre une variété de « bouquets » comparables aux données exploitées en œnologie classique. La diversité aromatique du vin raphia est ainsi mis en évidence.
Kenmoe, J. P. 1996. Exploitation du sable et dégradation des milieux : le cas de Batié. Mémoire de Maîtrise Géographie, Université de Yaoundé I, 105p. (Département de Géographie, Université de Yaoundé I).
L’exploitation artisanale du sable dans les bas-fonds serait la principale cause directe ou non de la dégradation des raphiales dans le district de Batié. En effet, selon les observations de l’auteur, les raphiales sont détruites pour l’installation des sablières. Les eaux chargées et souvent riches en minéraux toxiques pour cette espèce sont dirigées vers d’autres bas-fonds engendrant dans les situations de mauvais drainage un envasement ou l’asphyxie des peuplements. L’équilibre écologique ainsi rompu met en danger les raphiales des localités où les activités minières artisanales sont entreprises au détriment des écosystèmes des bas-fonds.
Meutchieye, F. 2005. Plantes anti-érosives de l’Ouest Cameroun : l’expérience du CIPCRE. Cameroun Journal of Ethnobotany, Vol 1, N°1, 88-91.
Les raphias sont exploités dans la construction des bocages et participent ainsi à la protection des sols de façon indirecte en fournissant un matériel apprécié.
Meutchieye, F. 2007. Approvisionnement de la ville de Bafoussam en produits des raphiales : impacts économiques et environnementaux. Thèse de M.Phil en Géographie et Environnement, Université de Dschang. 130p. (Département de Géographie, Université de Dschang).
Cette étude montre la place des raphiales dans les solutions à la crise de l’emploi dans les villes de l’Ouest Cameroun. Elle a inventorié une variété de produits marchands issus de l’exploitation des raphiales de pratiquement tous les départements de la province. En plus des produits directs ou transformés issus du palmier raphia, elle a permis d’identifier une dizaine d’autres espèces des raphiales utilisées dans presque tous les secteurs vitaux des populations. Les populations urbaines de l’Ouest ainsi ne contribuent pas moins directement ou non à la dynamique des peuplements des raphiales. En effet, les prélèvements destinés vers les villes sont bien au delà des possibilités de régénération naturelle des raphiales.
Meutchieye, F., Djoukam, J., Kuete, M., Pinta, J-Y. 2007. Importance socio-économique des écosystèmes à raphiales dans la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Poster Global Change Research Network in African Mountains workshop in Kampala, Uganda from 23-25 July 2007.
Présenté à l’occasion du colloque du groupe de recherche sur les hautes terres de l’Afrique, cet article relevait le niveau de l’importance des écosystèmes à raphiales pour les populations de la région de l’Ouest Cameroun et partant des enjeux de leur préservation.
Moussi, M.D. 2006. Filière rotin-bambou-paille : le 2ème salon professionnel valorise le patrimoine camerounais. In La Voix Du Paysan N°184, septembre 2006, p.22. (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Le palmier raphia est en pleine « redécouverte » au vue de la créativité que permettent les produits qui en sont issus. Bien plus, il est un véritable produit du terroir camerounais et recèle d’énormes potentialités socio-économiques.
Ngouanet, C. 2000. Aménagement et mise en valeur des zones marginales basses en pays Bamiléké : réponse à la déprise caféière et à la crise foncière ou source de tensions sociales ? Le cas du bas-fond de Bangang. GEODOC N°51 Déprise caféière et mutations socio-économiques sur les Hautes Terres de l’Ouest Cameroun, pp 45-73. (CEREHT, Université de Dschang).
Les efforts déployés dans le cadre du Projet des hauts plateaux de l’Ouest ne semblent pas avoir porté les fruits escomptés. Face à la crise caféière, de vastes étendues de raphiales ont été converties en terres agricoles. Ces raphiales « communautaires » disparues, les bas-fonds sont transformées en domaines inexploitables pour l’agriculture. La faible maîtrise des techniques d’aménagement serait le principal facteur de cet échec. Le retour des raphiales n’est pas pourtant garanti.
Nzupiap, N. B. 2005. Le bambou, un trésor caché. In Le Messager N° 1827 du lundi 28 Février 2005, P.8. (Agence du Journal Le Messager, Bafoussam).
L’artisanat du raphia se développe au jour le jour. Les villes de l’Ouest Cameroun voient ainsi s’installer de petits ateliers qui absorbent de jeunes chômeurs. La créativité fondée sur la plasticité du matériau est exceptionnelle.
Pillot, D., Lauga-Sallenave, C., Gautier, D. 2002. Les haies et bocages dans le paysage. In Haies et bocages en milieu tropical d’altitude : dans les pratiques du projet. BDPA-AGRIDOC éd. Paris. Pp 11-43. (Bibliothèque APU, Université de Dschang).
Les raphiales sont une véritable signature des paysages des hautes terres de l’Ouest Cameroun. Les auteurs présentent comment leur exploitation favorise l’expansion du système agraire à bocages caractéristique des plateaux Bamiléké.
SATEC DEVELOPPEMENT. 1991. Etude de la mise en valeur des bas-fonds de l’Ouest Camerounais : Tome 2-Etude d’aménagement. 42p. (UCCAO, Bafoussam).
Ce document technique présente les conditions d’aménagement des bas-fonds de l’Ouest du Cameroun. Réalisé dans le but de corriger les erreurs des aménagements passés, il s’appuie sur des propositions visant à sécuriser les ouvrages de drainage.
Shiembo, N.P. 1986. Development and utilization of minor forest products in Cameroon with particular reference to raffia (Raphia spp.) and cane (Rattan palms). M.Phil Thesis, Department of Forestry, University of Ibadan, Nigeria. (Indisponible).
Sunderland, T.H.C., Besong, S., Ayeni, J.S.O. 2003. Distribution, utilization, and sustainability of Non-Timber Forest Products from Takamanda Forest Reserve, Cameroon. In Comisky, Sunderland et Sunderland-Groves eds, Takamanda: the biodiversity of an African Rainforest, SI/MAB Series 8, pp:155-172.
Dans la réserve forestière de Takamanda dans la Sud-Ouest du Cameroun, l’exploitation des PFNL est assez régulière. R. hookeri est l’espèce de raphia est la plus courante et exploitée dans la construction des habitations. Le niveau de prélèvement est jusqu’à lors qualifié de durable.
Talla, P.K., Tekougnegning, Tangka, J.R., Ebale, B.N., Foudjet, A. 2004. Statistical model of strength in compression of Raphia vinifera L. (Arecacea). J. Bamboo and Rattan, Vol.3, N°3, 229-235. (Département de Physique, Université de Dschang).
Cette première analyse des caractéristiques mécaniques des rachis de raphia ouvre des possibilités de leur exploitation dans la construction. Le modèle statistique élaboré au terme de cette étude est tangible.
Talla, P.K., Foudjet, A., Fogue, M. 2005. Statistical model of strength in flexion and size effect on the failure of Raphia vinifera L. (Arecacea). J. Bamboo and Rattan. Vol.4, N°4, 335-342. (Département de Physique, Université de Dschang).
Dans la lancée des travaux sur le modèle statistique élaboré se rapportant à la force de compression des pièces de rachis de raphia, d’autres modèles statistiques ont été construits. Ces résultats sur les propriétés mécaniques des rachis de raphia sont d’une grande importance dans les possibilités d’exploitation de cette matière.
Talom, J. 1997. Savoirs locaux écologiques. ECOVOX, Dossier N°11 Janvier-Mars 1997, pp : 2-3. (CIPCRE, Bafoussam).
Dans la région des hautes terres de l’Ouest Cameroun, les populations disposent d’un savoir séculaire bâti sur des expériences continues. L’invention des bocages et la quasi culture des raphias appartiennent à ces apports originaux notamment dans les aspects écologiques. La préservation de ces savoirs souffre du manque de considération par une génération déconnectée des réalités territoriales.
Tangka, J.K. 1991. Raffia as a structural material in the the North West Province of Cameroon. M.Sc. Seminar, Department of Agricultural engineering, University of Ibadan. (Voir Département Génie Rural, FASA/UDs).
Tangka, J.K., Ndongo, B., Onabid, M. 2001. Raffia as a structural material in the grassland region of Cameroon. African Journal of Building Materials Vol. 05, N°1, 10-18.
Le raphia (pétiole notamment) est très présent dans la construction dans les régions des hautes terres de l’Ouest Cameroun du fait de sa grande plasticité. De plus, les transformations et usinages préalables à l’utilisation sont relativement faibles. L’expérience menée a permis de mettre en évidence que l’humidité affecte la résistance de ce matériau et que la quasi totalité de la charge est supportée entièrement par l’écorce.
Tchagang, N.E.R. 2004. Utilisation du sol et problématique de la conservation des ressources ligneuses et raphiales dans la chefferie Batoufam (Ouest Cameroun).
Mémoire de Maîtrise de Géographie. Université de Dschang. 113p. (CEREHT, Université de Dschang).
L’auteur analyse les déterminismes de la gestion des ressources ligneuses et des raphiales dans une communauté rurale. La recherche des terres cultivables aboutit sur la diminution progressive des espaces à raphiales, notamment dans les zones au peuplement dense. Les conséquences sur la conservation de ces ressources sont inévitablement négatives.
Tchagang, N.E.R. 2007. L’action anthropique dans les bas-fonds à raphiales du Bamiléké central. Mémoire de DEA Géographie et Environnement, Université de Dschang. 103p. (Département de Géographie, Université de Dschang).
Dans la région de Batoufam comme dans tout le Bamiléké central, l’action humaine sur les raphiales est dommageable pour cet écosystème particulier. Malgré le rôle de premier plan que les raphiales jouent dans les traditions locales, elles subissent à un rythme incontrôlé les assauts des populations humaines à des fins : artisanales, commerciales, agricoles entre autres. Cette étude pose la problématique de la durabilité de cet écosystème dans un tel contexte.
Wabo, K.P. 2004. La dégradation des raphiales et ses conséquences dans la région de Bandjoun (Ouest Cameroun). Mémoire de Maîtrise de Géographie, Université de Yaoundé I. 102p. (Département de Géographie, Université de Yaoundé I).
La surexploitation des raphiales dans la localité de Bandjoun associée à un accroissement démographique sans précédent a eu pour conséquence la dégradation des raphiales. Il s’en suit des problèmes de stabilisation du régime de certains cours d’eaux utiles pour les populations. De même, les divers produits issus de l’exploitation des raphiales tendent à se raréfier d’où un approvisionnement de plus en plus lointain et en dehors de la localité.
II
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES ROTINS
Botanique des rotins (taxonomie, écologie et distribution) :
Balinga, M.P.B. 2001. Preliminary survey of rattan species in the Mokoko river, southern Bakundu and Takamanda forest reserves. African Rattan Research Programme Technical Note No. 6. 39p. (FOREP, Limbé).
En vue d’évaluer la distribution des espèces de rotins des zones forestières du littoral camerounais, cette étude a été menée dans trois réserves. L’inventaire a permis la découverte de diverses espèces susceptibles de bonne valeur commerciale. Des essais de multiplication en germoir sont ainsi possibles.
Dransfield, J. 2001. Taxonomy, biology and ecology of rattan. Unasylva Vol. 52, N°205:11-13. (CIFOR, Yaoundé).
Cet article fait la description des principales espèces de rotins dans le monde. En l’absence d’un monitoring régulier des peuplements naturels de rotins du Cameroun (superficie), les données écologiques peuvent permettre d’estimer l’évolution future de cette végétation.
Johnson, V.D., Sunderland, T.H.C. 2004. Rattan glossary and compendium glossary with emphasis on Africa. Non Wood Forest Products 16. FAO. 76p. (FOREP, Limbé).
La bonne connaissance ou l’étude des rotins exigent la maîtrise d’un ensemble de termes botaniques. L’ouvrage fait l’économie du vocabulaire courant dans la taxonomie des palmiers et des rotins en particulier. L’annexe est appuyée par des données de terrain collectées au Cameroun.
Nzooh-Dongmo, Z.L., Nkongmeneck, B-A., Fotso, R.C. 2002. Les rotangs dans la réserve de biosphère du Dja (Cameroun) et sa périphérie : distribution et densités des espèces commerciales. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 33-43. (FOREP, Limbé).
Travail ici publié donne une vue générale des rotins dans une des plus grandes réserves forestières du Cameroun dans le sud forestier. Les inventaires portant sur les rotins y étant rares, ces résultats pionniers indiquent la diversité des genres (4) et espèces (9) dans cette zone. Il y est aussi abordé les risques que présente l’exploitation des rotins pour la préservation de cet écosystème particulier.
Profizi, J-P. 2002. Morphologie des axes aériens de quelques rotangs d’Afrique de l’Ouest. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 145-156. (FOREP, Limbé).
L’auteur présente le modèle de croissance (rythmique) des quatre espèces de rotins les plus exploitées dans la région Afrique centrale. La connaissance de ces caractéristiques pourrait aider dans la compréhension des espèces en question et conséquemment leur meilleure gestion.
Sunderland, T.H.C. 1997. Field guide to rattan genera and rattan collecting in west & central africa. African Rattan Research Programme Technical Note No. 1. 7p. (FOREP, Limbé).
Ce document donne des indications nécessaires à l’inventaire des espèces de rotins. Les illustrations fournies informent les débutants.
Sunderland, T.H.C. 1997. The abundance and distribution of rattan palms in the Campo faunal reserve, cameroon and an estimate of market value. African Rattan Research Programme Technical Note No. 2. 12p. (FOREP, Limbé).
Ce rapport de terrain identifie les différentes espèces de rotins dans la réserve forestière de Campo (Sud Cameroun) et en évalue le potentiel commercial.
Sunderland, T.H.C. 2001. The taxonomy, ecology and utilisation of african rattans (palmae: calamoideae). PhD Thesis, University College, London. 357p. (FOREP, Limbé).
Ce travail très original présente les principaux résultats de l’étude multidisciplinaire des rotins africains, en particulier du Cameroun. Les diverses espèces sont décrites suivant à la fois les modèles botaniques classiques ainsi que des usages courants dans les communautés qui les exploitent. Les tendances d’exploitation préférentielle des seulement quatre espèces montrent les risques de conservation à moyen terme des peuplements naturels. Les inventaires ont été seulement limités dans des réserves forestières, ce qui laisse envisager des réalités nuancées dans d’autres régions.
Sunderland, T.H.C. 2002. A taxonomic revision of the rattans of Africa (Palmae: Calamoideae). Final report. FRP, CARPE, USDA-FS, INBAR, ARRP eds. 138p. (FOREP, Limbé).
Ce rapport d’expertise est proposé à la plus haute instance dans le domaine des bambous et rotins en vue d’intégrer les découvertes récentes sur les rotins africains (dont ceux du Cameroun). Les explications sont bien illustrées et les motivations argumentées.
Sunderland, T.H.C. 2002. Les rotins de l’Afrique occidentale et centrale : un aperçu général. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 5-16. (FOREP, Limbé).
Les rotins sont ici présentés comme faisant partie des composantes forestières des régions humides. Les niveaux d’endémisme sont plus élevés dans les grandes forêts guinéennes. Sur la vingtaine des espèces présentes en Afrique, le Cameroun en regorgerait 18 bien décrites. La distribution naturelle serait très affectée par une exploitation datant des premières colonisations européennes et de la diminution des animaux sauvages (agents de dissémination) du fait de la chasse.
Sunderland, T.H.C. 2002. Hapaxanthy and pleonanthy in African rattans (Palmae: Calamoideae). J. Bamboo and Rattan. Vol.1, N°2, 132-139. (FOREP, Limbé).
Le mode de floraison des palmiers est qualifié d’hapaxanthique ou de pléonanthique. Le déterminisme de la floraison est important dans le cadre de la mise en place des stratégies d’une gestion maîtrisée des rotins. Dans le cas d’espèce, il a été démontré que l’un des rotins du Cameroun pour ce point considéré comme jadis hapaxanthique est en réalité pléonanthique.
Sunderland, T.H.C. 2002. Two new species of rattans (Palmae: Calamoideae) from Africa. J. Bamboo and Rattan. Vol.1, N°4, 361-369. (FOREP, Limbé).
Selon les observations faites par l’auteur, il existe deux espèces nouvelles de rotins endémiques respectivement des régions forestières de Lolodorf et Mamfé. Considérées auparavant comme appartenant à d’autres espèces, ces rotins auraient pu continuer à rester dans l’anonymat sans inventaire précis. Ce travail montre l’urgence de la continuation des inventaires botaniques au Cameroun.
Sunderland, T.H.C. 2003. Two new species of rattan (Palmae: Calamoideae) from the forests of west and central Africa. Kew Bulletin 58:987-990. (FOREP, Limbé).
Dans la suite des inventaires botaniques, l’auteur a mis en évidence une nouvelle espèce de rotin dans la réserve forestière de Korup dans le Sud-Ouest du Cameroun. Une a été découverte dans la région de Rio Muni, mais en Guinée, ce qui augmente le nombre d’espèces décrites de rotins africains.
Sunderland, T.H.C., Besong, S., Ayeni, J.S.O. 2003. Distribution, utilization, and sustainability of Non-Timber Forest Products from Takamanda Forest Reserve, Cameroon. In Comisky, Sunderland et Sunderland-Groves eds, Takamanda: the biodiversity of an African Rainforest, SI/MAB Series 8, pp:155-172.
Les populations de la région de Takamanda exploitent depuis des générations les ressources de leur environnement. La proximité des voies de communication avec le Nigéria fait des PFNL l’une des principales sources de revenus pour la communauté. Au moins quatre espèces de rotins sont exploitées de manière durable pour la construction des ponts « hamac » ou ponts de singes et surtout le tissage.
Tuley, P. 1995. The palms of Africa. Paul Tuley ed. Londres, 189 p. (FOREP, Limbé).
L’auteur fait la synthèse des informations existant sur la taxonomie des rotins africains ainsi que leur distribution. Il soulève des questions susceptibles de faire l’objet d’autres investigations et donne des illustrations détaillées des principales espèces africaines de ce palmier.
Régénération et sylviculture des rotins :
ARRP. 2002. Land tenure and its implications for rattan cultivation in southwest province Cameroon. ARRP Briefing Note N°1, 4p. (FOREP, Limbé).
Les facteurs de motivation des populations rurales à pratiquer la sylviculture des rotins dans le sud ouest du Cameroun sont de deux ordres. L’accessibilité au marché et la disponibilité des stocks sauvages forment le premier groupe, et la propriété foncière le deuxième. Ainsi, même dans un contexte de savoir-faire maîtrisé, mais où subsistent des conflits fonciers (migrations récentes…) la régénération par des plantations est faiblement envisageable.
ARRP. 2005. Growing rattan from seed (Rattan cultivation guidelines). 9p. (FOREP, Limbé).
La fiche technique donne des indications appuyées d’illustrations simples sur la conduite de la culture des rotins. Toutes les étapes, de la collecte des semences, leur traitement au suivi des plantations sont passées en revue.
Defo, L., Trefon, T. 2002. Le transfert de connaissances dans le cadre de la gestion conservatoire des produits forestiers non-ligneux : les atouts et les contraintes socio-économiques potentiels à l’introduction des rotangs dans les systèmes de culture du Cameroun forestier. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 59-79. (FOREP, Limbé).
Deux des 18 espèces de rotins du Cameroun subissent une forte pression. En effet, l’exploitation des rotins contribue de façon substantielle à la vie des ménages ruraux et urbains. L’expérience asiatique pourrait être reprise au Cameroun dans la mesure où les conditions sont réunies. Ce sont ces atouts que les auteurs explorent : existence de grandes exploitations sylvicoles à hévéa qui pourraient servir de base d’expérimentation. Des essais dans les agro-forêts paysans suivraient alors en parallèle.
Nzooh Dongmo Z.L., Nkongmeneck, B-A., Fotso, R.C. 1998. Diversité, biotope préférentiel et répartition géographique des rotins de la Réserve de faune du Dja et ses environs. Séminaire FORAFRI de Libreville - Session 2 : connaissance de l’écosystème.
Ce papier donne un aperçu des déterminants de répartition des rotins dans une réserve forestière du Cameroun méridional. Les éléments identifiés pourront constituer une source importante de la compréhension de l’évolution des ressources rotins.
SNV-Cameroun. 2004. Culture et récolte du rotin d’Afrique. Collection Rassembler les capacités de tous. 11 p. (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Cette fiche technique donne sous forme très accessible les techniques de culture des rotins dans les conditions paysannes. Récapitulant les expériences pratiques réussies du projet ARRP, elle fait partie d’une collection de fiches techniques sur les PFNL.
Sonwa, D.J., Nzooh-Dongmo, Z.L., Nkongmeneck, B-A., Zapfack, L., Defo, L. 2002. Gestion et conservation des ressources forestières du bassin du Congo : hypothèses préliminaires de domestication des rotangs dans les systèmes anthropiques de la zone de forêt humide du Sud Cameroun. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 45-57. (FOREP, Limbé).
Les auteurs passent en revue les principaux facteurs de réussite de la domestication de rotins pour arriver à une sylviculture maîtrisée. Les essais dans le contexte camerounais sont restés embryonnaires jusqu’à présent et les besoins de recherches dans ce secteur sont encore énormes. Des propositions d’intégration des rotins dans les systèmes agroforestiers paysans sont accompagnées des analyses des contraintes majeures.
Sunderland, T.H.C., Nkefor, J. 1998. The establishment and maintenance of a silvicultural trial of Laccosperma secundiflorum in Cameroon. African Rattan Research Programme Technical Note No. 3. 5p. (FOREP, Limbé).
La rareté des rotins de grande valeur marchande a induit dans le monde tropical et plus particulièrment en Afrique une recherche effrénée des tiges par les récolteurs. Face aux risques de disparition des espèces communément surexploitées, un dispositif expérimental de culture de rotin est présenté dans ce document. Quelques perspectives de culture industrielle calquées sur les exemples asiatiques sont livrées.
Sunderland, T.H.C., Nkefor, J. 2002. Transfert de technologie entre l’Asie et l’Afrique: la culture et le conditionnement du rotin. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 81-93. (FOREP, Limbé).
Le poids du commerce international du rotin est actuellement important et mérite une attention soutenue de la part des pays à hauts potentiels de production. Jusqu’à lors seule une faible proportion des 600 espèces mondiales est exploitée générant de ce fait une diminution de la diversité des rotins. La sylviculture des rotins semble être une alternative possible pour la durabilité de l’exploitation de cette ressource naturelle dans l’optique de lutte contre la déforestation et surtout l’appauvrissement des populations rurales. Des techniques ont déjà été élaborées dans la principale région d’exploitation des rotins qu’est l’Asie du sud-est.
Sunderland, T.H.C., Blackmore, P., Ndam, N., Nkefor, J. 2002. Conservation through cultivation: the work of the Limbé botanic garden, Cameroon. In Maunder M., Clubbe C., Handkamer, C. and Groves M. (ed.) Royal Botanic Garden Kew, Plants conservation in the tropics:pratices and perspectives. pp: 395-417.
L’expérience camerounaise à travers le jardin botanique de Limbé en matière de culture des rotins et raphias est présentée. Le grand intérêt des visiteurs de l’arborétum qui leur est consacré au sein des dispositifs du jardin montre bien la sensibilité des populations à la préservation de ces ressources.
Représentations sociales et réglementations :
ARRP. 2000. Development of African Rattans: Socio-economic studies fieldwork and survey manual. Rapport d’études. 81p. (FOREP, Limbé).
Ce rapport donne les informations générales sur les l’importance socio-économique des rotins pour les populations forestières du Cameroun et du Nigeria. Ainsi, les rotins constituent quand les voies de communication sont praticables des sources de revenus préférentiel ou occasionnels pour les communautés où on en trouve.
Asaha, S. Sd. Socio-economic studies of Rattans in Cameroon. Présentation en diaporama. (FOREP, Limbé)
Le rotin est très utilisé par les populations locales de la région forestière du sud ouest Cameroun à des fins diverses. Les peuplements naturels de rotins apportent un élément culturel important et s’intègrent dans la vie quotidienne des ruraux.
Bene, D. 1994. Etude de la filière de transformation du rotin dans la ville de Yaoundé. Mémoire de fin d’étude d’Ingénieur des Eaux et Forêts, Chasse, FASA, Université de Dschang. 117p. (Bibliothèque Université de Dschang).
La commercialisation du rotin dans la ville de Yaoundé concerne une diversité d’acteurs qui sont répertoriés et présentés dans ce document. Les artisans s’approvisionnent directement ou non dans les forêts des environs de Yaoundé. Certains cueilleurs fournissent selon les demandes. Des points de collecte existent et jouxtent avec les zones de transformation. Cette activité de transformation est une alternative pour les populations citadines touchées par le chômage et la crise économique.
Hedin, L. 1929. Les rotins au Cameroun. Rev. Bot. Appl. Vol.9 :502-507. (FOREP, Limbé).
Ce document apparaît comme le tout premier dans l’étude des rotins du Cameroun. L’auteur y présente la valeur commerciale en donnant en illustration le tonnage des exportations vers la France du rotin camerounais après la première guerre mondiale.
SNV-Cameroun. 2004. Exploitation et commercialisation des Produits Forestiers Non Ligneux au Cameroun : ce que prévoient les dispositions légales et réglementaires. Collection Rassembler les capacités de tous. 13 p. (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Cette synthèse des dispositions légales fait l’inventaire des PFNL dont l’exploitation requiert l’obtention de permis spécial. Le rotin y figure en bonne place dans la trentaine de PFNL indiquée. Certes, il subsiste des interrogations sur l’application de ces dispositions.
Exploitations des rotins :
ARRP. 2005. The promotion and development of African rattans. Rapport technique de fin de projet. 58p. (FOREP, Limbé).
Le projet de recherche sur les rotins africains s’est focalisé dans le cas du Cameroun dans la province du Sud-Ouest où diverses études ont été menées. Les analyses socio-économiques montrent bien l’importance économique des rotins comme source actuelle alternative de revenu pour les populations rurales aussi bien qu’urbaines. La promotion des rotins passerait aussi par un monitoring cohérent des prélèvements et par la vulgarisation des techniques modernes de culture et de transformation. Des pistes d’autres investigations sont ouvertes.
ARRP. 2005. Development of African Rattans Project Socio-economic Studies Guidelines for Phase II. 15p. (FOREP, Limbé).
Ce document méthodologique donne des outils d’analyse des aspects socio-économique des produits forestiers non ligneux en général fondé sur les approches appliquées dans le cadre des travaux sur les rotins.
ARRP. 2005. Processing and transformation of rattans. 12p. (FOREP, Limbé).
Elaboré en direction des artisans, ce guide indique les possibilités d’accroître la vie économique des objets issus de l’artisanat des rotins en prenant en compte les facteurs de traitement préalable. Quelques méthodes éprouvées dans le contexte asiatique et adaptées au contexte camerounais sont proposées.
ARRP. 2005. Sustainable harvesting of rattan. 2p. (FOREP, Limbé).
Ce dépliant élaboré à l’intention des récolteurs de rotins indique des précautions à prendre pour assurer la durabilité de la ressource rotin. Il met aussi en lumière le rôle des rotins dans l’écosystème forestier et constitue un guide de prise de décision.
Asaha, S. 2002. Assessment of economic status of urban artisans in Cameroon trained by the African Rattan Research Programme. African Rattan Research Programme Technical Note No. 9. 8p. (FOREP, Limbé).
Etant donné l’importance socio-économique du secteur de la transformation des rotins pour des artisans urbains et péri urbains, la formation est indispensable. Ce rapport fait la situation de l’impact du renforcement des capacités qui a été apporté par le programme de recherche sur les rotins africains.
Asaha, S. 2003. A socio-economic survey and monitoring of the rural, periurban and urban rattan markets of Cameroon. African Rattan Research Programme Technical Note No. 17. 35p. (FOREP, Limbé).
La filière des rotins s’est beaucoup intensifiée ces dernières années. La caractérisation socio-économique des marchés de rotins aussi bien en zones urbaines que rurales fait ressortir une typologie complexe d’acteurs. Ce document analyse les déterminants du secteur des rotins au Cameroun.
Asaha, S., Balinga, M.P., Egot, M.S. 2006. A socially differentiated view of the significance of non timber forest products for rural livelihoods in Cameroon and Nigeria. Rapport final d’étude socio-économique. 96p. (FOREP, Limbé).
Cette étude comparée inventorie les principaux facteurs qui influencent l’exploitation économique des produits forestiers non ligneux dans deux contextes. Les déterminismes de distance des sites de collecte aux marchés, et du niveau de technicité des artisans sur les revenus sont établis pour les PFNL.
Balinga, B.M.P. 2000. Perspectives for developping rattan production as an alternative source of income to hunting in the Korup Project area support zone. Mémoire submitted in partial fulfillment for the requirement of a diploma “d’Ingénieur des Eaux, Forêts et Chasse”. FASA, Université de Dschang, ?p. (Bibliothèque centrale Université de Dschang).
Ce travail d’étudiant est assez original en ce qu’il aborde l’exploitation d’une zone tampon comme source durable des revenus pour des populations. L’analyse qui en découle montre bien l’intérêt que la ressource rotin peut apporter aux populations riveraines, mais aussi les risques de débordement si des précautions de monitoring ne sont pas mises en place.
Balinga, B.M.P. 2002. Training workshop in rattan harvesting, processing and transformation organised for Living Earth Cameroon (LEC) by the African Rattan Research Programme (ARRP) from the 19th of february to the 11th of march.
African Rattan Research Programme Technical Note No. 7. 19p. (FOREP, Limbé).
Les populations rurales qui vivent des la transformation des rotins sont bien ouverts aux techniques durables. Le rapport de formation ainsi menée le démontre.
Balinga, B.M.P. 2002. Rattan production as a form of vocational rehabilitation : A report of a training session of inmates of Buea Central Prison in rattan processing and transformation. African Rattan Research Programme Technical Note No. 16.
24p. (FOREP, Limbé).
L’artisanat des rotins peut constituer une des possibilités de formation et de réinsertion sociale des détenus. L’expérience menée dans le cadre de la prison de Buéa est rapportée dans ce document.
Balinga, B.M.P., Asaha, S., Ngo Samnick, L.E. 2003. Analyse de l’artisanat du rotin dans les provinces du Centre, Sud et Littoral du Cameroun et perspectives de développement. Rapport technique de consultation. CBP-SNV Cameroun, 54 p. (CDDR/SAILD Yaoundé).
Le document donne un aperçu des facteurs d’utilisation des rotins dans les villes des régions de références en insistant sur la paupérisation urbaine. Les zones de la Ferme Suisse, Elog-Batindi et de Nkongsamba selon les auteurs seraient ainsi les principales à fournir des rotins dans la province du Littoral. Bien qu’intense, la récolte n’y a pas encore induit des initiatives de culture. Seules 05 des 18 espèces présentes sont très exploitées, mais les autres offrent des potentiels appréciables.
Balinga, B.M.P., Asaha, S., Ngo Samnick, L.E. 2003. Evaluation du projet ROTOMAN et développement d’une base de données fiables pour la valorisation du rotin dans le village d’Oman. Rapport de mission, CBP-SNV Cameroun, 24 p. (CDDR/SAILD Yaoundé).
Soutenu par une ONG nationale (ENVIRO-PROTECT), le projet ROTOMAN mis en place dans la communauté d’Oman visait à promouvoir la culture et une gestion durable des rotins. Les résultats bien qu’encourageants ont été réduits du fait de la durée du projet. Des propositions d’appropriation des acquis sont faits à l’endroit des divers concernés.
Defo, L. 1998. Rotin ou porc-épic: les avantages et inconvénients de la conservation d’un produit forestier non ligneux de valeur élevée au Cameroun, dans la région de Yaoundé. In Sunderland T.H.C., Clark E.L., et Vantomme P. (ed.), Recherches actuelles et perspectives pour la conservation et le développement. Résultats de la réunion internationale d’experts sur les PFNL en Afrique centrale, 10-15 mai 1998, Limbé, pp : 253-260. (Forep, Limbé).
Cet article analyse les principaux facteurs potentiels ou réels de la dégradation des végétations de rotin dans les zones proches des grandes villes comme Yaoundé. Il apparaît ainsi que les populations exploitent concomitamment la faune sauvage qui séjourne dans les ensembles dominés par les rotins, notamment les petits mammifères. L’abondance des rotins et des animaux qui y vivent serait majoritairement à l’origine de leur surexploitation actuelle.
Defo, L. 2004. Rattan exploitation in Yaoundé region of Cameroon. In Sunderland T.H.C., et Ndoye O. (ed.), Forest products, Livelihoods and conservation: case studies of non-timber forest product systems, volume 2-Africa, pp: 291-316.
Sur la base des données statistiques collectées dans la région de la grande ville de Yaoundé, l’auteur présente les tendances de la demande et de l’offre en rotins dans cette ville. Le rotin fait vivre une partie non négligeable des populations riveraines de Yaoundé. Il s’en suit une pression de plus en plus forte sur les ressources. En conséquence, les rotins rencontrés sur les marchés de Yaoundé proviendraient de plus en plus des régions éloignées.
Defo, L. 2004. Rattan in Cameroon. In Lopez and Shanley eds, Riches of the forest: for health, life and spirit of Africa, CIFOR/DFID/EU, pp.73-74. (FOREP Limbé)
L’auteur identifie les deux principales espèces de rotins les plus commercialisées au Cameroun. Le rôle des grandes villes du sud du pays, notamment Yaoundé y est démontré. Il apparaît en bref que la filière rotin qui se met rapidement en place comme alternative au chômage urbain a de grands potentiels de développement.
Moussi, M.D. 2006. Filière rotin-bambou-paille : le 2ème salon professionnel valorise le patrimoine camerounais. In La Voix Du Paysan N°184, septembre 2006, p.22. (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Le secteur de la transformation urbaine du rotin s’intensifie et pose le problème de formation professionnelle des artisans afin de mieux gérer la filière. Le compte rendu donné suggère des perspectives sur la base des résultats d’une rencontre nationale.
Oteng-Amoako, A.,Ebanyenle,E. 2002. The anatomy and physical properties of selected rattans (Palmae: Calamoideae) of West and Central Africa: a preliminary assessment. African Rattan Research Programme Technical Note No. 13. 8p. (FOREP, Limbé).
Les préférences des artisans pour une faible proportion des espèces disponibles de rotins africains s’expliqueraient par les caractéristiques physiques de ces dernières. En effet, sur près d’une vingtaine d’espèces, seules 04 sont couramment exploitées. Les analyses présentées ici explicitent ces tendances, aussi bien en Afrique de l’Ouest que du centre.
Ruiz-Pérez, M., B. Belcher, R. Achdiawan, M. Alexiades, C. Aubertin, J. Caballero, B. Campbell, C. Clement, T. Cunningham, A. Fantini, H. de Foresta, C. García Fernández, K. H. Gautam, P. Hersch Martínez, W. de Jong, K. Kusters, M. G. Kutty, C. López, M. Fu, M. A. Martínez Alfaro, T. R. Nair, O. Ndoye, R. Ocampo, N. Rai, M. Ricker, K. Schreckenberg, S. Shackleton, P. Shanley, T. Sunderland, and Y. Youn. 2004. Markets drive the specialization strategies of forest peoples. Ecology and Society 9(2): 4.
Sous la forme d’un rapport d’étude traitant de diverses situations (dont celle du Cameroun), les auteurs présentent les résultats des analyses multivariates appliquées à la commercialisation des produits forestiers non-ligneux dont les rotins. Les modèles élaborés sont explicatifs des motivations des populations riveraines ou vivant dans des forêts à commercialiser les produits extraits de leur environnement.
Sunderland, T.H.C. 1998. Recherches sur les rotins (Palmae) en Afrique : un produit forestier non ligneux important dans les forêts d’Afrique centrale. In Sunderland T.H.C., Clark E.L., et Vantomme P. (ed.), Recherches actuelles et perspectives pour la conservation et le développement. Résultats de la réunion internationale d’experts sur les PFNL en Afrique centrale, 10-15 mai 1998, Limbé, pp : 91-101. (Forep, Limbé).
Les rotins sont utilisés par les populations des zones de sa distribution naturelle partout dans le monde et en Afrique centrale. Deux espèces sont intensivement exploitées par les populations rurales à des fins artisanales. Faisant partie des stratégies de subsistance d’une grande partie des populations rurales elles font de plus en plus l’objet d’une forte demande urbaine. L’influence qui en découle est une rapide évolution dans les méthodes d’exploitation, et donc dans les approches d’étude de cette ressource naturelle.
SNV-Cameroun. 2004. Commercialisation du rotin. Collection Rassembler les capacités de tous. 7.p (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Cette fiche technique indique quelques précautions à considérer pour une commercialisation durable du rotin. Il s’agit aussi bien de la matière première (rotin frais) que des principaux produits issus de la transformation.
SNV-Cameroun. 2004. Conditionnement et transformation du rotin. Collection Rassembler les capacités de tous. 10.p (CDDR-SAILD, Yaoundé).
Ce document récapitule les techniques disponibles actuellement pour assure rune bonne transformation du rotin. Elles vont des méthodes traditionnelles aux techniques plus élaborées et testées dans d’autres contextes.
Sunderland, T.H.C. 2001. Rattan resources and use in West and Central Africa. Unasylva Vol. 52, N°205:18-23. (CIFOR, Yaoundé)
Le continent africain abrite une faible proportion des 650 espèces de rotins qui existent dans le monde tropical. Toutefois, la majeure partie de ces ressources est exploitée à des mêmes fins économiques et certaines sont rencontrées uniquement dans les régions forestières d’Afrique. Les études approfondies relatives à ces espèces sont rares et récentes.
Sunderland, T.H.C., Balinga, M.P.B., Groves, J.L. 2002. The cane bridges of Takamanda region, Cameroon. Palms 46(2):92-95. (FOREP, Limbé).
Les rotins sont partie intégrante du mode de vie des populations des régions forestières africaines et asiatiques. La région de Takamanda dans le Sud Ouest camerounais est l’une des rares où il existe toute une ingénierie dans la fabrication des ponts « hamac » en rotin. Ces ponts fabriqués dans un art saisissant séculaire ont permis à des communautés villageoises de communiquer. L’attrait touristique de ces ouvrages est indéniable.
Sunderland, T.H.C., Defo, L., Ndam, N., Abwe, M., Tamnjong, I. 2002. Profil socio-économique du commerce du rotin au Cameroun. In Sunderland, T.H.C. et Profizi J-P (ed.), Nouvelles recherches sur les rotins africains, Actes de la rencontre internationale des experts, Limbé 1-3 février 2002, Actes Numéro 9, pp : 119-143. (FOREP, Limbé).
Le rotin et ses produits dérivés constituent des sources de revenus indéniables dans les grandes villes du Cameroun méridional et les communautés rurales environnantes. La structure de la filière se complexifie surtout dans les grands centres urbains, notamment pour ce qui est de l’aspect commercialisation dans un secteur jugé « informel » et donc peu organisé. L’absence ou la méconnaissance des dispositifs réglementaires forment des contraintes de gestion durable de la ressource exploitée.
Sunderland, T.H.C. 2004. Rattan in central Africa. In Lopez and Shanley eds, Riches of the forest: for health, life and spirit of Africa, CIFOR/DFID/EU, pp.69-72. (FOREP Limbé).
Cet article présente succinctement la situation de la gestion des rotins dans la sous région Afrique centrale. Rappelant la diversité de ce groupe de palmiers dans la zone, il soulève les risques de disparition due à une méconnaissance des espèces et à une exploitation effrénée face à une demande jadis rurale et actuellement majoritairement urbaine.
Wahab, bin R. 2001. Rattan processing and transformation in South West Province of Cameroon. ARRP, Limbé. 22 p. (FOREP Limbé).
L’industrie du rotin est encore embryonnaire au Cameroun. En témoigne l’étude menée dans l’une des provinces productrices de grandes quantités de rotins. Les contraintes ainsi que des suggestions diverses sont analysées.
Wahab, bin R., Ariffin, W.T.W. 2003. Technical manual on rattan processing and transformation in africa. Forest Research Institute Malaysia (FRIM), Kuala Lumpur, Malaysia. 64 p. (FOREP Limbé).
Les pays comme le Cameroun disposent d’énormes atouts en matière d valorisation des rotins à des fins économiques. Les procédés de traitements sont restés très rudimentaires et donc peu compétitifs pour les marchés d’ameublement en rotin. Quelques pays asiatiques ont une longue expérience qui serait bénéfique pour le secteur au Cameroun. La localisation du programme de recherche sur les rotins africains au Cameroun est considérée comme une opportunité dans cette perspective.
Dictons et proverbes populaires sur l’usage des raphias et raphiales dans la communauté Batcham/Bamboutos de l’Ouest Cameroun
« On n’arrache pas vainement les pieds de raphia ».
« Les hannetons se récoltent à la base du palmier raphia ».
« Celui qui s’attaque aux rejets de raphia détruit la raphiale ».
« On ne vend pas la raphiale héritée des ancêtres »
« Une communauté sans raphiales est une communauté sans avenir »
« Le pied de palmier raphia qui ne donne pas de rejets n’est pas de bonne qualité »
« Même avec des allumettes et du bois, si on n’a pas de brindilles de raphia, il est impossible de faire un bon feu »
« La petite souche de raphia finira par devenir une large végétation »
« Avec le vin raphia on peut faire des rituels, mais pas avec des boissons d’industrie »
« Une chefferie sans sa case traditionnelle faite de raphia ne sera jamais grande »
« Celui qui marchait seul avait fini par percer son raphia du mauvais côté »
« On juge de la maturité d’un adolescent par sa façon de tenir la liane de raphia »
Recueillis le 03 juin 2007
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