Atelier de Restitution de l’Etude de la Gestion des raphiales et rotins
17 et 18 décembre 2007, Université de Dschang
17 et 18 décembre 2007, Université de Dschang
DISCOURS D’OUVERTURE DU RECTEUR DE L’UNIVERSITE DE DSCHANG
Messieurs le Directeur du GIE de l’Université de Dschang,
Monsieur le Conseiller Technique,
Distingués représentants de la société civile,
Chers collègues enseignants,
Monsieur le Conseiller Technique,
Distingués représentants de la société civile,
Chers collègues enseignants,
Messieurs les Doyens,
Chers étudiants et étudiantes, Auteurs à différents titres dans le projet,
Chers invités et participants à l’atelier de restitution de l’étude de la gestion des raphiales et
rotins, Mesdames et messieurs,
Chers étudiants et étudiantes, Auteurs à différents titres dans le projet,
Chers invités et participants à l’atelier de restitution de l’étude de la gestion des raphiales et
rotins, Mesdames et messieurs,
Les sujets difficiles et audacieux, à leur démarrage n’ont jamais engrangé de foules. Un
grand africain disait que : « ceux qui bâtissent un chemin vers les cieux voyagent toujours tout
seul ! » CHAKA ZULU. Alors, permettez moi de souhaiter la bienvenue et un agréable séjour à
l’Université de Dschang à tous nos amis, représentants des Organisations de la Société Civile,
experts et séminaristes, venus à cette session de restitution, mais aussi de fondation.
grand africain disait que : « ceux qui bâtissent un chemin vers les cieux voyagent toujours tout
seul ! » CHAKA ZULU. Alors, permettez moi de souhaiter la bienvenue et un agréable séjour à
l’Université de Dschang à tous nos amis, représentants des Organisations de la Société Civile,
experts et séminaristes, venus à cette session de restitution, mais aussi de fondation.
Votre présence ici marque l’engagement constant, matérialise celui que nous avions pris déjà en juin dernier et témoigne de votre constance et de votre engagement à donner corps et contenu à la parole de ce sage. Comme nous l’avions déjà dit et souligné à l’occasion de juin dernier, et l’actualité alors illustrait à propos nos préoccupations, la gestion environnementale au Cameroun exige la contribution de tous.
La gestion des raphiales et rotins, une question difficile, brûlante, importante, mais jusqu’à présent négligée a été ainsi pendant quelques mois l’objet d’une analyse pluridisciplinaire pilotée par le GIE-Université de Dschang, pour lequel je souhaiterais vous
demander à mon tour d’applaudir très chaleureusement.
demander à mon tour d’applaudir très chaleureusement.
Monsieur le Directeur du GIE, le pari était difficile de réunir une expertise dont la masse critique n’est pas prouvée, mais qui est en constitution ; le défi a été relevé. La collaboration de chacun parmi vous a été précieuse et féconde au vu des nouvelles préoccupations et des questions déterminantes dont nous devons rapidement tout faire pour qu’elles soient nôtres. Il en va ainsi de la démarche scientifique : l’enchaînement des questionnements et des réponses qui soulèvent d’autres questionnements.
I
I
l ne fait aucun doute que votre présence effective ici constitue un signe qui ne trompe pas.
Il s’agit, je l’ai dit tout à l’heure de votre engagement personnel pour une gouvernance
environnementale maîtrisée, bien comprise et novatrice. Comme vous le savez, l’un des principes clés de la gouvernance c’est l’accountability, la responsabilité. Et nous avons l’impérieux devoir de rendre compte donc de l’atteinte des objectifs que nous nous sommes ensemble fixés.
Il s’agit, je l’ai dit tout à l’heure de votre engagement personnel pour une gouvernance
environnementale maîtrisée, bien comprise et novatrice. Comme vous le savez, l’un des principes clés de la gouvernance c’est l’accountability, la responsabilité. Et nous avons l’impérieux devoir de rendre compte donc de l’atteinte des objectifs que nous nous sommes ensemble fixés.
Le présent atelier vise donc à la restitution de l’étude et à la dissémination des résultats obtenus, et par-dessus tout, on l’a dit, à la refondation et à la création d’un réseau. Et nous savons que le modèle de réseau, lorsque l’on bâtit est un des modèles les plus prometteurs. Parce que précisément mettant en connexion des noeuds ; les noeuds étant les creusets des expertises. C’est précisément la mise en œuvre des synergies, scientifiques, ici environnementales, pour la sauvegarde de notre patrimoine.
Nous avons réalisé ici, dans le cadre de cette étude une première étape. Et nous disons bien
première étape parce que l’avenir des actions concrètes est à construire. Et il nous revient de le
penser et de le réaliser. Nous devons en assurer toutes les garanties de viabilité, de visibilité et de lisibilité. Il s’agira de mettre en route une nouvelle démarche qui va nécessiter des modifications de nos schèmes dominants de penser et d’agir. Il s’agira notamment de penser et d’agir ensemble grâce au réseau, et en cohérence avec l’évolution des enjeux relatifs aux ressources qui nous intéressent.
première étape parce que l’avenir des actions concrètes est à construire. Et il nous revient de le
penser et de le réaliser. Nous devons en assurer toutes les garanties de viabilité, de visibilité et de lisibilité. Il s’agira de mettre en route une nouvelle démarche qui va nécessiter des modifications de nos schèmes dominants de penser et d’agir. Il s’agira notamment de penser et d’agir ensemble grâce au réseau, et en cohérence avec l’évolution des enjeux relatifs aux ressources qui nous intéressent.
Penser ne va pas signifier imaginer des théories inaccessibles ; agir ne va pas signifier organiser des spectacles médiatiques de plus sans lendemain. C’est à nos réalisations, dès maintenant que sera jugée la pertinence de la mise sur pied du réseau dont on a parlé et qui naîtra sans doute, je l’espère cet après midi. Il faudra compter sur nos dépassements pour pouvoir faire tâche d’huile.
Le contexte actuel où on assiste à la phase opérationnelle du Programme Sectoriel Forêt-
Environnement d’une part, et d’autre part à l’extension des missions de l’ANAFOR est plus que
favorable. De nombreuses autres organisations internationales offrent diverses possibilités et
opportunités dans l’optique de gestion durable des ressources naturelles pour le bien être de nos
populations, actuelles et futures. Pour sa part, notre institution, l’Université de Dschang, restera
ouverte à toutes les éventualités positives à travers ses divers établissements, et je salue ici la
présence du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qui témoigne ainsi de ce que les défis environnementaux ne peuvent laisser aucun scientifique indifférent. C’est notre devoir, et nous le ferons avec constance, engagement et détermination. Je voudrais à ce stade souhaiter par anticipation, à tous et à toutes d’heureuses fêtes de fin d’année et de nouvel an 2008.
Le contexte actuel où on assiste à la phase opérationnelle du Programme Sectoriel Forêt-
Environnement d’une part, et d’autre part à l’extension des missions de l’ANAFOR est plus que
favorable. De nombreuses autres organisations internationales offrent diverses possibilités et
opportunités dans l’optique de gestion durable des ressources naturelles pour le bien être de nos
populations, actuelles et futures. Pour sa part, notre institution, l’Université de Dschang, restera
ouverte à toutes les éventualités positives à travers ses divers établissements, et je salue ici la
présence du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qui témoigne ainsi de ce que les défis environnementaux ne peuvent laisser aucun scientifique indifférent. C’est notre devoir, et nous le ferons avec constance, engagement et détermination. Je voudrais à ce stade souhaiter par anticipation, à tous et à toutes d’heureuses fêtes de fin d’année et de nouvel an 2008.
Je souhaite un travail excellent pour un réseau durable et conservateur ! C’est avec cet espoir et cette assurance que je voudrais déclarer ouverts les travaux relatifs à la gestion durable des raphiales et des rotins.
Vive l’Université de Dschang,
Vive la communauté scientifique,
Vive les chercheurs audacieux,
Et vive le Cameroun, et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA
Pr Anaclet FOMETHE,
Recteur de l’Université de Dschang,
Dschang, le 17 décembre 2007
Vive la communauté scientifique,
Vive les chercheurs audacieux,
Et vive le Cameroun, et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA
Pr Anaclet FOMETHE,
Recteur de l’Université de Dschang,
Dschang, le 17 décembre 2007
ALLOCUTION DE BIENVENUE DU DIRECTEUR DU GIE UNIVERSITE DE DSCHANG
Monsieur le Recteur de l’Université de Dschang,
Monsieur le Conseiller Technique,
Leurs Majestés les Chefs Supérieurs,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations de la Société Civile,
Chers collègues enseignants,
Chers collaborateurs et étudiants engagés dans le projet,
Chers Invités, Mesdames, Messieurs.
Monsieur le Conseiller Technique,
Leurs Majestés les Chefs Supérieurs,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations de la Société Civile,
Chers collègues enseignants,
Chers collaborateurs et étudiants engagés dans le projet,
Chers Invités, Mesdames, Messieurs.
Le présent atelier constitue formellement, j’allais dire de manière contractuelle, la dernière
activité, autrement dit, l’activité qui vient clôturer le contrat signé le 09 mars 2007, entre la Facilité pour la Gouvernance Forestière (FGF) et le GIE-Université de Dschang pour la conduite du projet intitulé : Analyse de la Gestion des Ressources Naturelles dans les régions des Hautes Terres et Côtières du Cameroun : cas des raphiales et rotins. Il consacrera donc la fin de ce projet particulier, mais il est avant tout et surtout, pour les participants à la rencontre d’aujourd’hui, le début d’un processus, qui ambitionne de s’inscrire profondément et durablement dans la gestion rationnelle des raphiales et rotins du Cameroun.
activité, autrement dit, l’activité qui vient clôturer le contrat signé le 09 mars 2007, entre la Facilité pour la Gouvernance Forestière (FGF) et le GIE-Université de Dschang pour la conduite du projet intitulé : Analyse de la Gestion des Ressources Naturelles dans les régions des Hautes Terres et Côtières du Cameroun : cas des raphiales et rotins. Il consacrera donc la fin de ce projet particulier, mais il est avant tout et surtout, pour les participants à la rencontre d’aujourd’hui, le début d’un processus, qui ambitionne de s’inscrire profondément et durablement dans la gestion rationnelle des raphiales et rotins du Cameroun.
Aussi est-ce un espoir fondé et une joie particulière que je voudrais, avec votre permission
décliner rapidement la composition de l’auguste auditoire constitué par les participants à cet atelier.
décliner rapidement la composition de l’auguste auditoire constitué par les participants à cet atelier.
A tout seigneur, tout honneur, commençons par le maître d’œuvre de tout, celui-là qui a été
la véritable cheville ouvrière de toutes les activités de ce projet. J’ai désigné Monsieur
MEUTCHIEYE Félix, qui a véritablement pioché et bêché partout où il pouvait, pour nous
ramener tous ceux qui, à divers titres se sont investis, qui dans les réflexions, qui dans des
essais, pour comprendre ce qui était entrain d’arriver à nos raphiales et rotins et esquisser
des pistes de sauvegarde.
la véritable cheville ouvrière de toutes les activités de ce projet. J’ai désigné Monsieur
MEUTCHIEYE Félix, qui a véritablement pioché et bêché partout où il pouvait, pour nous
ramener tous ceux qui, à divers titres se sont investis, qui dans les réflexions, qui dans des
essais, pour comprendre ce qui était entrain d’arriver à nos raphiales et rotins et esquisser
des pistes de sauvegarde.
Il s’agit notamment :
- Des Enseignants ; Des Etudiants ; Des Chercheurs ;
- Des communicateurs (Presse écrite, Radio et Télévision) ;
- Des Organisations de la Société Civile ; Des Organisations de Coopération bilatérale et
multilatérale ;
- Des Représentants des administrations déconcentrées.
- Des Enseignants ; Des Etudiants ; Des Chercheurs ;
- Des communicateurs (Presse écrite, Radio et Télévision) ;
- Des Organisations de la Société Civile ; Des Organisations de Coopération bilatérale et
multilatérale ;
- Des Représentants des administrations déconcentrées.
Les résultats atteints, ainsi que les objectifs du présent atelier et les perspectives d’avenir seront synthétisés tout à l’heure par maître d’œuvre, mais avant, je voudrais rapidement partager avec vous, quelques spécificités de ce projet notamment, la démarche qui a été appliquée :
- Habituellement, l’on part des projets élaborés, pour analyser l’impact environnemental et
socio-économique ;
- Dans ce projet, l’on est parti de l’observation de l’impact environnemental et socioéconomique
des formations végétales sous étude, pour essayer de comprendre les processus
impliqués, afin de pouvoir esquisser des pistes de rationalisation et gestion maîtrisée et
durable des raphiales et rotins.
- Une autre spécificité de ce projet, et pourquoi ne pas en parler franchement et publiquement,
c’est la modicité du son budget engagé, par rapport à l’ambition affichée.
Avec des moyens plus que limités, il a fallu :
- sillonner les quatre Provinces couvertes par le projet (Ouest, Nord-Ouest, Sud-Ouest,
Littoral) pour la collecte des données par l’équipe de recherche, pendant neuf mois ;
- Organiser l’atelier de Juin 2007 en déplaçant près d’une trentaine de participants ;
- Elaborer et produire les publications dont certaines vous ont été remises, et d’autres
instruments audio-visuels de communication ;
- Et enfin, organiser le présent atelier.
Je vous prie de bien vouloir remercier les membres des équipes impliquées, par vos
applaudissements, pour leurs sens élevé de bénévolat et de sacrifice pour une cause noble.
Au nom de tous les membres des équipes impliquées, je voudrais, Monsieur le Recteur, vous
exprimer toute notre reconnaissance pour l’appui déterminant et constant que vous nous avez
apporté, pour nous permettre de résoudre cette équation impossible, de l’avis même de notre
bailleur principal de la FGF.
Le projet avec la FGF qui prend formellement fin à l’issue du présent
atelier, s’est limité, et pour cause, aux quatre Provinces que j’ai citées plus haut. Mais les raphiales et les rotins sont également menacés d’extinction dans les Provinces du Centre, du Sud et de l’Est avec les mêmes effets sur la dégradation de l’environnement physique et socio-économique. C’est dire, Mesdames, Messieurs, que le Réseau Raphia-Rotins qui va être formellement crée cet après-midi, à l’issue de l’examen et de l’adoption de ses statuts, a véritablement du pain sur la planche et qu’il va avoir besoin du soutien multiforme de tous.
Je n’abuserai pas davantage de votre temps et de votre compréhension.
Je voudrais terminer à ce niveau, en souhaitant une chaleureuse bienvenue, et longue vie au
jeune Réseau Raphia-Rotins, qui va voir le jour cet après-midi et sur qui nous fondons désormais tous les espoirs, pour que vive les raphiales et rotins du Cameroun.
Je vous remercie !
atelier, s’est limité, et pour cause, aux quatre Provinces que j’ai citées plus haut. Mais les raphiales et les rotins sont également menacés d’extinction dans les Provinces du Centre, du Sud et de l’Est avec les mêmes effets sur la dégradation de l’environnement physique et socio-économique. C’est dire, Mesdames, Messieurs, que le Réseau Raphia-Rotins qui va être formellement crée cet après-midi, à l’issue de l’examen et de l’adoption de ses statuts, a véritablement du pain sur la planche et qu’il va avoir besoin du soutien multiforme de tous.
Je n’abuserai pas davantage de votre temps et de votre compréhension.
Je voudrais terminer à ce niveau, en souhaitant une chaleureuse bienvenue, et longue vie au
jeune Réseau Raphia-Rotins, qui va voir le jour cet après-midi et sur qui nous fondons désormais tous les espoirs, pour que vive les raphiales et rotins du Cameroun.
Je vous remercie !
Dschang, le 17 décembre 2007
Pr Joseph DJOUKAM
Directeur du GIE-Université de Dschang
Pr Joseph DJOUKAM
Directeur du GIE-Université de Dschang
DISCOURS DE CLOTURE DU RECTEUR DE L’UNIVERSITE DE DSCHANG
Distingués membres du tout Bureau Exécutif du tout jeune réseau,
Représentants des Organisations de la Société Civile,
Distingués membres du tout jeune Réseau,
Du Conseil d’Administration du jeune Réseau, à qui j’adresse déjà mes félicitations
anticipées,
Chers participants, Mesdames et Messieurs, Chers étudiants,
Représentants des Organisations de la Société Civile,
Distingués membres du tout jeune Réseau,
Du Conseil d’Administration du jeune Réseau, à qui j’adresse déjà mes félicitations
anticipées,
Chers participants, Mesdames et Messieurs, Chers étudiants,
Depuis hier, vous avez travaillé de manière assidue, de manière scientifique, pragmatique,
pour examiner en profondeur et de manière critique et synthétique les résultats de l’étude que vous avez vous-même animée pour la plupart depuis mars 2007, sur la gestion durable des raphiales et rotins dans les régions des Hautes Terres et Côtières du Cameroun. Avant toute chose, qu’il me soit permis de m’acquitter d’un devoir, agréable devoir ;
pour examiner en profondeur et de manière critique et synthétique les résultats de l’étude que vous avez vous-même animée pour la plupart depuis mars 2007, sur la gestion durable des raphiales et rotins dans les régions des Hautes Terres et Côtières du Cameroun. Avant toute chose, qu’il me soit permis de m’acquitter d’un devoir, agréable devoir ;
il s’agit ici d’adresser solennellement nos profonds remerciements à la Facilité pour la Gouvernance Forestière, FGF, qui a bien voulu faire confiance à notre Groupement d’Intérêt Economique à travers donc ce GIE de l’Université de Dschang en lui confiant la supervision et le pilotage de cette étude, étude importante et déterminante s’il en fut.
En effet, il faut le répéter, nos ressources naturelles, objet de l’étude, je veux parler des
rotins et des raphiales, constituent, dans les zones agro-écologiques respectives, des ressources
incontournables tant au plan écologique qu’au plan de l’approvisionnement en eau, qu’au plan
sociologique et culturel. Vos investigations l’ont amplement démontré et confirmé.
rotins et des raphiales, constituent, dans les zones agro-écologiques respectives, des ressources
incontournables tant au plan écologique qu’au plan de l’approvisionnement en eau, qu’au plan
sociologique et culturel. Vos investigations l’ont amplement démontré et confirmé.
Il en résulte que leur gestion durable est d’une nécessité impérieuse et vitale pour les
générations actuelles bien sur, mais surtout pour les générations futures. Pendant vos travaux, vous en avez exploré les voies et moyens. Vous êtes même allés plus loin en créant comme on l’espérait au départ un organe qui veillera désormais à son niveau, à l’assurance de la gestion durable des raphiales et des rotins. Il s’agit du Réseau Raphia-Rotin du Cameroun. Je voudrais déjà vous féliciter pour cet achievement. Peut-être devons nous déjà envisager d’en élargir les zones d’actions,
générations actuelles bien sur, mais surtout pour les générations futures. Pendant vos travaux, vous en avez exploré les voies et moyens. Vous êtes même allés plus loin en créant comme on l’espérait au départ un organe qui veillera désormais à son niveau, à l’assurance de la gestion durable des raphiales et des rotins. Il s’agit du Réseau Raphia-Rotin du Cameroun. Je voudrais déjà vous féliciter pour cet achievement. Peut-être devons nous déjà envisager d’en élargir les zones d’actions,
puisque nous avons appris hier qu’une personnalité centrafricaine s’était déjà inscrite comme
membre ; je dois donc vous remercier tous encore, comme équipe de travail bien sur, mais
également comme des précurseurs dans une aventure qui n’aurait jamais tarder de commencer.
Je ne voudrais pas ici citer des noms pour ne pas en oublier ; mais comment résister à
l’impératif de relever ici la présence parmi nous de Mme Stella ASAHA qui nous vient directement de Limbé où elle dirige, on l’a appris, une organisation qui fait aujourd’hui autorité en matière de gestion des rotins, il s’agit du FOREP. Je sais que vous l’avez fortement ovationné n’est-ce pas au moment de l’ouverture, je sais aussi que vous l’avez ovationné à l’issue de la restitution qu’elle a brillamment faite en relation avec les travaux du FOREP sur les rotins, si j’en crois le compte rendu qui m’a été fait, je vous demande de la remercier à nouveau par vos applaudissements.
membre ; je dois donc vous remercier tous encore, comme équipe de travail bien sur, mais
également comme des précurseurs dans une aventure qui n’aurait jamais tarder de commencer.
Je ne voudrais pas ici citer des noms pour ne pas en oublier ; mais comment résister à
l’impératif de relever ici la présence parmi nous de Mme Stella ASAHA qui nous vient directement de Limbé où elle dirige, on l’a appris, une organisation qui fait aujourd’hui autorité en matière de gestion des rotins, il s’agit du FOREP. Je sais que vous l’avez fortement ovationné n’est-ce pas au moment de l’ouverture, je sais aussi que vous l’avez ovationné à l’issue de la restitution qu’elle a brillamment faite en relation avec les travaux du FOREP sur les rotins, si j’en crois le compte rendu qui m’a été fait, je vous demande de la remercier à nouveau par vos applaudissements.
Par sa présence, ce réseau naissant se voit densifié, enrichi par une documentation qui nous
manquait sur les rotins. Mme Stella, vous avez aussi toutes félicitations pour ces travaux et nos
profonds remerciements pour avoir comblé ce vide.
manquait sur les rotins. Mme Stella, vous avez aussi toutes félicitations pour ces travaux et nos
profonds remerciements pour avoir comblé ce vide.
To end with, the last but not the least on this issue at Limbe, you can visit one of the forth, if not the very forth rattan experimental plantation, thank to FOREP.
Et si nous revenions au tout jeune Réseau Raphia-Rotins du Cameroun, vous avez émis le
voeu que l’Université de Dschang en accueille le siège. Sollicitation légitime. Et c’est avec
gratitude et fierté que je voudrais accepter cette demande qui nous honore, qui honore la Science, qui honore les questionnements liés au développement dans notre pays. J’ajoute que l’Université offrira toutes les facilités nécessaires pour les réunions et pour la documentation de ce réseau.
voeu que l’Université de Dschang en accueille le siège. Sollicitation légitime. Et c’est avec
gratitude et fierté que je voudrais accepter cette demande qui nous honore, qui honore la Science, qui honore les questionnements liés au développement dans notre pays. J’ajoute que l’Université offrira toutes les facilités nécessaires pour les réunions et pour la documentation de ce réseau.
J’ai entendu tout à l’heure que vous avez également sollicité un espace pour la création d’un
Arborétum Raphiales et Rotins ; là aussi, j’ai le plaisir de vous donner mon accord de principe et
un espace sera affecté à cette activité qui entre dans le cadre de nos préoccupations, et à la vérité et je suis persuadé que nos étudiants et nos chercheurs les tous premiers en bénéficieront au maximum.
Arborétum Raphiales et Rotins ; là aussi, j’ai le plaisir de vous donner mon accord de principe et
un espace sera affecté à cette activité qui entre dans le cadre de nos préoccupations, et à la vérité et je suis persuadé que nos étudiants et nos chercheurs les tous premiers en bénéficieront au maximum.
A mon tour, je me dois de demander au jeune réseau au delà d’une demande, peut être une
exigence, celle de voir aussi rapidement que possible quelques actions concrètes posées en
application du plan stratégique que vous avez vous-mêmes adopté. Je n’en doute point quand la
consistance des expertises réunies qui ont été réunies ici. Et je suis personnellement que l’avenir du jeune réseau raphiales et rotins est un avenir qui chante, est un avenir brillant pour le
développement de notre pays et pour la conservation bien évidemment de nos ressources naturelles.
exigence, celle de voir aussi rapidement que possible quelques actions concrètes posées en
application du plan stratégique que vous avez vous-mêmes adopté. Je n’en doute point quand la
consistance des expertises réunies qui ont été réunies ici. Et je suis personnellement que l’avenir du jeune réseau raphiales et rotins est un avenir qui chante, est un avenir brillant pour le
développement de notre pays et pour la conservation bien évidemment de nos ressources naturelles.
Et c’est avec cette conviction et toute ma gratitude encore une fois, que je voudrais déclarer clos les travaux du présent atelier.
Vive la Science,
Vive l’Université de Dschang,
Vive le Ministère de l’Enseignement Supérieur,
Vive le Cameroun,
Vive la collaboration sous régionale,
Vive le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA
Je vous remercie !
Vive l’Université de Dschang,
Vive le Ministère de l’Enseignement Supérieur,
Vive le Cameroun,
Vive la collaboration sous régionale,
Vive le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA
Je vous remercie !
Pr Anaclet FOMETHE,
Recteur de l’Université de Dschang,
Dschang, le 18 décembre 2007
Recteur de l’Université de Dschang,
Dschang, le 18 décembre 2007
I - PRESENTATION ET VALIDATION DES PRINCIPAUX RESULTATS
Le plan de présentation faite par le Coordonnateur du projet des principaux résultats comportait les points :
Bref rappel sur le projet
Atelier de concertation
Publications
Communication
Participation aux rencontres
Mise en route Réseau 3RC
1.1 Bref rappel sur le projet
Le projet était intitulé : « Analyse de la gestion des ressources naturelles dans les régions de Hautes Terres et Côtières du Cameroun: cas des raphiales et des rotins »
Son Objectif global était de mettre à la disposition des informations pertinentes relatives à la
gestion des raphiales et des rotins dans les régions de référence (zones agro-écologiques d’altitude de l’Ouest et Côtières) Plus spécifiquement, il était question de :
Son Objectif global était de mettre à la disposition des informations pertinentes relatives à la
gestion des raphiales et des rotins dans les régions de référence (zones agro-écologiques d’altitude de l’Ouest et Côtières) Plus spécifiquement, il était question de :
Capitaliser les informations relatives à la gestion des raphiales et rotins en régions des Hautes Terres et Côtières
Identifier des actions urgentes à mener pour préserver les raphiales et les rotins
Le projet avait une durée de09 mois (Mars-Décembre 2007) et l’exécution assurée par le GIE-UDS
Le projet avait une durée de09 mois (Mars-Décembre 2007) et l’exécution assurée par le GIE-UDS
1.2 L’atelier de concertation
Les 06 et 07 juin 2007, s’est tenu un atelier de concertation sur la gestion des raphiales et rotins à l’Université de Dschang; au total, quelques 36 participants de divers horizons y ont pris. La
majorité des participants à ce premier rendez vous sur les palmiers raphias et rotins au Cameroun sont encore présents. Le niveau de sensibilisation a été plus que satisfaisant au vu de l’intérêt suscité auprès des différents acteurs, et de quelques initiatives signalées ça et là.
majorité des participants à ce premier rendez vous sur les palmiers raphias et rotins au Cameroun sont encore présents. Le niveau de sensibilisation a été plus que satisfaisant au vu de l’intérêt suscité auprès des différents acteurs, et de quelques initiatives signalées ça et là.
1.3 Les publications
1.3.1 Rapports d’étude
1.3.1 Rapports d’étude
En dehors du dépliant du projet présentant la problématique, l’étude a permis la publication de
quelques documents. Ils ont été mis à la disposition des participants. Ce sont ainsi selon les titres :
quelques documents. Ils ont été mis à la disposition des participants. Ce sont ainsi selon les titres :
Répertoire des principaux acteurs de gestion des raphiales et rotins (provinces de l’Ouest;
Nord-Ouest; Sud-Ouest et Littoral Cameroun) : sans être exhaustif, il aborde une approche
d’inventaire pionnier. En une trentaine de pages quelques organisations ont été répertoriées.
Nord-Ouest; Sud-Ouest et Littoral Cameroun) : sans être exhaustif, il aborde une approche
d’inventaire pionnier. En une trentaine de pages quelques organisations ont été répertoriées.
Synthèse bibliographique sur la gestion des raphiales et rotins au Cameroun. D’une
quarantaine de pages et avec une approche très simplifiée, plus de 100 références bibliographiques y sont présentées. Elle constitue une base de données utile pour entamer des travaux dans le domaine des raphias et rotins au Cameroun.
quarantaine de pages et avec une approche très simplifiée, plus de 100 références bibliographiques y sont présentées. Elle constitue une base de données utile pour entamer des travaux dans le domaine des raphias et rotins au Cameroun.
Atlas des produits issus de l’exploitation des raphias et rotins au Cameroun. L’ambition
de ce modeste document illustré est de donner une idée de la place des rotins et des raphiales dans la vie socio économique et culturelle des Camerounais. Il ne constitue qu’un premier jet à
l’intention du secteur de l’artisanat de transformation et du tourisme.
de ce modeste document illustré est de donner une idée de la place des rotins et des raphiales dans la vie socio économique et culturelle des Camerounais. Il ne constitue qu’un premier jet à
l’intention du secteur de l’artisanat de transformation et du tourisme.
Rapport (bilingue français et anglais) de l’atelier de concertation. Certains aspects de
l’atelier de concertation de juin 2007 ont été très novateurs en termes d’analyse et de perspectives.
l’atelier de concertation de juin 2007 ont été très novateurs en termes d’analyse et de perspectives.
La mise à disposition de ce document de travail va dans le sens de contribuer à la réflexion sur la gouvernance environnementale au Cameroun. Le document en couvre 30 pages pour chaque langue. Régénération des raphiales (fiche technique). Sous forme d’un poster illustré de photos
couleur, ce document réalisé de l’expérience paysanne veut constituer une source de base pour
inciter la régénération des raphiales.
couleur, ce document réalisé de l’expérience paysanne veut constituer une source de base pour
inciter la régénération des raphiales.
1.3.2 Articles et communications scientifiques
Dans le cadre de la réalisation du projet, deux articles scientifiques ont publiés ou en voie de l’être. Il s’agit des travaux portant sur les thèmes :
Importance socio-économique des écosystèmes à raphiales dans la région des
hautes terres de l’Ouest Cameroun (Global Change Research Network in African
Mountains workshop in Kampala, Uganda from 23-25 July 2007)
hautes terres de l’Ouest Cameroun (Global Change Research Network in African
Mountains workshop in Kampala, Uganda from 23-25 July 2007)
Impacts environnementaux de l’exploitation des raphiales sur les Hautes Terres
de l’Ouest Cameroun : analyses préliminaires (in press en Allemagne)
de l’Ouest Cameroun : analyses préliminaires (in press en Allemagne)
1.4 Communication
Toujours dans l’optique de la sensibilisation, le projet a initié ou participé à la réalisation de
quelques émissions radiophoniques et aussi à des articles de presse écrite.
quelques émissions radiophoniques et aussi à des articles de presse écrite.
1.4.1 Emissions radio:
CRTV NW (02): Balade dans le Nord-Ouest
CRTV Ouest-CIPCRE (02): Sos Environnement
11
Radio Star-CIPCRE (01): Sos Environnement
Radio Batcham FM (02): Reflet de l’Ouest et en Ghiemboon
DURFM (02): Tapis rouge et Documentaire Atelier
CRTV SW (01):
1.4.2 PressBook:
Le Messager N° 2368, « Espaces verts… » GM DZUDIE
Le messager N°2396, « Les mystères du raphia… » PONE
Le Messager N° 2396, « Nous travaillons à la régénération de la
raphiale… » GM DZUDIE
La Voix du Paysan N°194 de Juillet 2007: « Concetation sur la gestion des
raphiales… » JB NDEMEN
1.4.3 Internet:
Quelques documents et publications du projet sont disponibles sur le Site de l’Université de
Dschang : http://www.univ-dschang.org/index.php?option=com_content&task=view&id=60 .Le
lien est intitulé Projet Raphia-Rotin. Les mots clés sont donc raphia et rotins.
1.4.4 Documentaire TV:
Un documentaire intitulé (provisoirement) Raphiales et Gestion de l’eau dans la région des
Hautes Terres de l’Ouest Cameroun par Bertrand OSSOMBA a été réalisé et est en cours de
finalisation.
1.5 Participation à des rencontres:
De part sa sphère couverte, le projet a été invité à prendre part à des rencontres de réflexions, des
foires expositions ou des sessions de formations en lien avec la gouvernance environnementale, et
plus particulièrement la gestion des ressources raphiales et rotins, ou alors de leurs sites que sont les
zones humides.
Workshop: Initiating and extensive consultative process towards the adoption of a
sustainable national wetlands policy for the conservation and management of wetlands and
resources, co-organisé par FGF et CAUCUS des parlementaires pour l’Environnement à
Yaoundé, 27th September 2007
Foire Ecologique de Bambous et fibres de raphia, organisée par ADEID du 28 novembre au
1er décembre 2007 à Penka-Michel
12
Training Workshop on effective environmental communication for local languages
broadcasters : organisé par LIGHT AFRICA du 03 au 05 décembre à Bamenda
1.6 La mise en route d’un réseau:
Diverses actions ont été menées en vue de la réalisation de cet objectif envisagé par les participants
à l’atelier de juin dernier. Les acquis qui peuvent donner de rêver sont :
Projet de statuts disponible
Projet de développement d’un site web
Prospection des membres dont certains qui ont pris contact par Internet à l’instar d’une
personnalité centrafricaine dont voici les mots pour s’excuser de ne pouvoir être présent aux
assises de cet atelier : « Je m’engage comme membre TRES ACTIF du réseau… » Bruno
BRACKHA, Conservateur Forestier en RCA
Le réseau est la forme ultime pour l’appropriation des préoccupations relatives à la gestion durable
des raphiales et rotins. C’est aussi notre contribution à une gouvernance efficace et effective de
notre riche biodiversité
II- COMMUNICATIONS
Quelques communications ont été données en plénière afin d’enrichir les débats. Dans l’ordre
chronologique, il y a eu trois présentations suivies de commentaires. En voici les résumés.
2.1 Péril sur les raphiales (et gestion de l’eau dans les hautes terres de l’Ouest Cameroun) par
M. Bertrand OSSOMBA, CRTV Sud Ouest
Ce documentaire TV réalisé par M. Bertrand OSSOMBA dans le cadre de l’étude menée, d’une
durée de 16 minutes a soulevées des vives émotions. Les témoignages recueillis de plusieurs acteurs
ainsi que les données de terrain ont permis de se rendre compte de l’urgence de s’investir dans la
préservation des ressources raphiales dans la région. L’implication actuelle de divers acteurs, même
de manière non structurée est une avancée qui mérite d’être consolidée par une approche
synergétique. Les commentaires sont allés dans le sens de la valorisation urgente de la contribution
des raphiales dans la vie des populations de la région des hautes terres de l’Ouest du Cameroun. Il
est apparu en pointe par exemple que la culture du palmier raphia, bien qu’évidemment importante
pour les populations, n’ont fait l’objet d’aucune attention, ni des différents colons successifs
(Allemands, Français et Anglais), encore moins aujourd’hui du gouvernement en place. Jusqu’à
13
lors, en terme de recherches et de promotion, la part belle est toujours faite aux espèces exotiques
jugées plus rentables : café, cacao, et pour les ligneux, eucalyptus, pinus…
2.2 Etat des lieux de la recherche sur les rotins au Cameroun : aspects écologiques, socio-
économiques et transformation par Mme Stella ASAHA, FOREP, Limbé
Sous forme d’un exposé très illustré, Mme Stella ASAHA a brossé l’état des connaissances sur les
rotins du Cameroun.
Au plan écologique, le Cameroun regorge diverses espèces. Elles ont été mises en évidence
dans le travail de doctorat d’un expatrié dans le cadre de African Rattan Research Project. Elles
sont exploitées de manières variables, aussi bien pour ce qui est des espèces que des zones. Les
expériences en matière de domestication ont abouti à la création de la première parcelle sylvicole de
rotins au Cameroun dans une des parcelles à hévéa de la CDC dans le Sud Ouest. Des formations
ont eu lieu auprès des paysans en vue de la réduction de la dégradation des ressources naturelles.
Au plan socio-économique, des enquêtes ont été menées aussi bien en milieu rural
qu’urbain. L’exploitation des rotins est une source de revenus pour une frange non négligeable des
populations des zones où ils se développent. Notamment dans le Sud Ouest et certaines zones du
Sud. L’activité de commercialisation du rotin frais est importante pour beaucoup de citadins de
Yaoundé et Douala surtout ; il existe dans ces deux villes des véritables marchés très structurés de
rouleaux de rotins frais. L’impact de ces échanges est peu mesuré.
Pour ce qui est de la transformation, le niveau de technicité des artisans est encore
perfectible. La majorité n’ont pas bénéficié d’une formation suivie permettant de valoriser au
maximum les potentialités du rotin comme c’est le cas des pays tel la Malaisie et certains autres de
la région sud est asiatique. En effet, dans le cadre du projet, à l’instar du groupe pilote ROTOMAN
d’Awae, seuls quelques cinq artisans ont bénéficié d’une formation en matière de préparation des
lianes de rotins. Les structures de préparation ne sont pas d’un coût accessible pour la majorité des
artisans. Les quelques cuves à gasoil construites ne sont plus fonctionnelles. Des appuis consistants
en données relatives à la valorisation des métiers autour des rotins et surtout le renforcement de la
qualité des produits peuvent faire de ces ressources des sources de revenus considérables pour les
populations et partant pour le pays entier.
2.3 Les victimes de la retenue de Bamedjing : populations de Babessi par M. Ferdinand
NKWATOH, Nwanala Consultancy CRTV NW/CAMAYS, Bamenda
Le documentaire TV d’une trentaine de minutes suivi de commentaires de l’un des auteurs en la
personne de M. Ferdinand NKWATOH a donné un aperçu des problèmes posés par des
14
aménagements lourds sur les populations riveraines. Le cas de la communauté de Babessi illustre
ainsi les inconséquences des décisions peu suivies de manière rigoureuse. Localisée en dessous du
barrage de retenue de Bamendjing aménagé à la fin des années soixante dix pour approvisionner en
eau la centrale hydro électrique de Song Loulou, la communauté de Babessi vit depuis et dans une
indifférence inouïe les revers de l’impact. Les surplus en eau ont tout noyé : espaces cultivables,
pâturages, infrastructures et habitats qui se ruinent, et surtout les raphiales qui ont pratiquement
dépéri. La compensation imaginée à l’époque de la mise en œuvre du projet avait été la riziculture
irriguée avec UNDPA. Les coûts de production ont découragé plus d’un, avec en prime l’incidence
de la cécité des rivières qui avance de manière rampante. La dégradation accrue des raphiales a
privé la communauté des matériaux de construction et des objets de haute valeur socioculturelle.
Ainsi, il a été donné un cas pratique de la gestion non maîtrisée des zones humides. Les populations
locales sont en quête de variétés de palmiers raphia susceptibles de s’adapter en vue de reconstituer
les niches d’une avifaune qui a longtemps fait la particularité des plaines de Babessi.
III- FOCUS GROUPS
Les participants à l’atelier de restitution de l’étude pour une gestion durable des raphiales et rotins
ont été répartis en trois groupes de réflexion dont les termes de référence visaient l’appropriation
des résultats obtenus. Après la présentation, les enrichissements ont permis d’obtenir ce qui suit.
3.1 Actions pour la préservation des rotins
Les groupes d’actions identifiés ont été :
3.1.1 Etat des lieux et évolution
Il importe de suivre l’évolution des peuplements naturels des rotins qui se développent
habituellement dans les forêts ombrophiles de moyenne altitude, et aussi dans les forêts de
montagnes. Les provinces administratives concernées au Cameroun sont : l’Est, le Centre, le Sud,
Littoral, Sud-Ouest en principal, mais des poches d’importance écologique à l’Ouest et au Nord-
Ouest (Widikum). Les zones limitrophes nord seraient dans la région de Makombé. Le niveau de
prélèvement est ignoré. La bibliographie déjà constituée par le projet d’étude devrait être
régulièrement enrichie en vue de mieux connaître les milieux écologiques et même la biologie des
rotins du Cameroun.
15
3.1.2 Promotion de la régénération/Approvisionnement en semence
Les connaissances sur la régénération des rotins sont encore à leur stade de départ pour parler
véritablement de sylviculture de cette ressource. Les essais conduits montrent que la reproduction
par des graines matures, chutant d’elles mêmes, est efficace. Mais il reste des aspects non élucidés
pour ce qui est de la phénologie de la germination. Des essais en laboratoire devraient être faits dans
cette optique.
CRTV NW (02): Balade dans le Nord-Ouest
CRTV Ouest-CIPCRE (02): Sos Environnement
11
Radio Star-CIPCRE (01): Sos Environnement
Radio Batcham FM (02): Reflet de l’Ouest et en Ghiemboon
DURFM (02): Tapis rouge et Documentaire Atelier
CRTV SW (01):
1.4.2 PressBook:
Le Messager N° 2368, « Espaces verts… » GM DZUDIE
Le messager N°2396, « Les mystères du raphia… » PONE
Le Messager N° 2396, « Nous travaillons à la régénération de la
raphiale… » GM DZUDIE
La Voix du Paysan N°194 de Juillet 2007: « Concetation sur la gestion des
raphiales… » JB NDEMEN
1.4.3 Internet:
Quelques documents et publications du projet sont disponibles sur le Site de l’Université de
Dschang : http://www.univ-dschang.org/index.php?option=com_content&task=view&id=60 .Le
lien est intitulé Projet Raphia-Rotin. Les mots clés sont donc raphia et rotins.
1.4.4 Documentaire TV:
Un documentaire intitulé (provisoirement) Raphiales et Gestion de l’eau dans la région des
Hautes Terres de l’Ouest Cameroun par Bertrand OSSOMBA a été réalisé et est en cours de
finalisation.
1.5 Participation à des rencontres:
De part sa sphère couverte, le projet a été invité à prendre part à des rencontres de réflexions, des
foires expositions ou des sessions de formations en lien avec la gouvernance environnementale, et
plus particulièrement la gestion des ressources raphiales et rotins, ou alors de leurs sites que sont les
zones humides.
Workshop: Initiating and extensive consultative process towards the adoption of a
sustainable national wetlands policy for the conservation and management of wetlands and
resources, co-organisé par FGF et CAUCUS des parlementaires pour l’Environnement à
Yaoundé, 27th September 2007
Foire Ecologique de Bambous et fibres de raphia, organisée par ADEID du 28 novembre au
1er décembre 2007 à Penka-Michel
12
Training Workshop on effective environmental communication for local languages
broadcasters : organisé par LIGHT AFRICA du 03 au 05 décembre à Bamenda
1.6 La mise en route d’un réseau:
Diverses actions ont été menées en vue de la réalisation de cet objectif envisagé par les participants
à l’atelier de juin dernier. Les acquis qui peuvent donner de rêver sont :
Projet de statuts disponible
Projet de développement d’un site web
Prospection des membres dont certains qui ont pris contact par Internet à l’instar d’une
personnalité centrafricaine dont voici les mots pour s’excuser de ne pouvoir être présent aux
assises de cet atelier : « Je m’engage comme membre TRES ACTIF du réseau… » Bruno
BRACKHA, Conservateur Forestier en RCA
Le réseau est la forme ultime pour l’appropriation des préoccupations relatives à la gestion durable
des raphiales et rotins. C’est aussi notre contribution à une gouvernance efficace et effective de
notre riche biodiversité
II- COMMUNICATIONS
Quelques communications ont été données en plénière afin d’enrichir les débats. Dans l’ordre
chronologique, il y a eu trois présentations suivies de commentaires. En voici les résumés.
2.1 Péril sur les raphiales (et gestion de l’eau dans les hautes terres de l’Ouest Cameroun) par
M. Bertrand OSSOMBA, CRTV Sud Ouest
Ce documentaire TV réalisé par M. Bertrand OSSOMBA dans le cadre de l’étude menée, d’une
durée de 16 minutes a soulevées des vives émotions. Les témoignages recueillis de plusieurs acteurs
ainsi que les données de terrain ont permis de se rendre compte de l’urgence de s’investir dans la
préservation des ressources raphiales dans la région. L’implication actuelle de divers acteurs, même
de manière non structurée est une avancée qui mérite d’être consolidée par une approche
synergétique. Les commentaires sont allés dans le sens de la valorisation urgente de la contribution
des raphiales dans la vie des populations de la région des hautes terres de l’Ouest du Cameroun. Il
est apparu en pointe par exemple que la culture du palmier raphia, bien qu’évidemment importante
pour les populations, n’ont fait l’objet d’aucune attention, ni des différents colons successifs
(Allemands, Français et Anglais), encore moins aujourd’hui du gouvernement en place. Jusqu’à
13
lors, en terme de recherches et de promotion, la part belle est toujours faite aux espèces exotiques
jugées plus rentables : café, cacao, et pour les ligneux, eucalyptus, pinus…
2.2 Etat des lieux de la recherche sur les rotins au Cameroun : aspects écologiques, socio-
économiques et transformation par Mme Stella ASAHA, FOREP, Limbé
Sous forme d’un exposé très illustré, Mme Stella ASAHA a brossé l’état des connaissances sur les
rotins du Cameroun.
Au plan écologique, le Cameroun regorge diverses espèces. Elles ont été mises en évidence
dans le travail de doctorat d’un expatrié dans le cadre de African Rattan Research Project. Elles
sont exploitées de manières variables, aussi bien pour ce qui est des espèces que des zones. Les
expériences en matière de domestication ont abouti à la création de la première parcelle sylvicole de
rotins au Cameroun dans une des parcelles à hévéa de la CDC dans le Sud Ouest. Des formations
ont eu lieu auprès des paysans en vue de la réduction de la dégradation des ressources naturelles.
Au plan socio-économique, des enquêtes ont été menées aussi bien en milieu rural
qu’urbain. L’exploitation des rotins est une source de revenus pour une frange non négligeable des
populations des zones où ils se développent. Notamment dans le Sud Ouest et certaines zones du
Sud. L’activité de commercialisation du rotin frais est importante pour beaucoup de citadins de
Yaoundé et Douala surtout ; il existe dans ces deux villes des véritables marchés très structurés de
rouleaux de rotins frais. L’impact de ces échanges est peu mesuré.
Pour ce qui est de la transformation, le niveau de technicité des artisans est encore
perfectible. La majorité n’ont pas bénéficié d’une formation suivie permettant de valoriser au
maximum les potentialités du rotin comme c’est le cas des pays tel la Malaisie et certains autres de
la région sud est asiatique. En effet, dans le cadre du projet, à l’instar du groupe pilote ROTOMAN
d’Awae, seuls quelques cinq artisans ont bénéficié d’une formation en matière de préparation des
lianes de rotins. Les structures de préparation ne sont pas d’un coût accessible pour la majorité des
artisans. Les quelques cuves à gasoil construites ne sont plus fonctionnelles. Des appuis consistants
en données relatives à la valorisation des métiers autour des rotins et surtout le renforcement de la
qualité des produits peuvent faire de ces ressources des sources de revenus considérables pour les
populations et partant pour le pays entier.
2.3 Les victimes de la retenue de Bamedjing : populations de Babessi par M. Ferdinand
NKWATOH, Nwanala Consultancy CRTV NW/CAMAYS, Bamenda
Le documentaire TV d’une trentaine de minutes suivi de commentaires de l’un des auteurs en la
personne de M. Ferdinand NKWATOH a donné un aperçu des problèmes posés par des
14
aménagements lourds sur les populations riveraines. Le cas de la communauté de Babessi illustre
ainsi les inconséquences des décisions peu suivies de manière rigoureuse. Localisée en dessous du
barrage de retenue de Bamendjing aménagé à la fin des années soixante dix pour approvisionner en
eau la centrale hydro électrique de Song Loulou, la communauté de Babessi vit depuis et dans une
indifférence inouïe les revers de l’impact. Les surplus en eau ont tout noyé : espaces cultivables,
pâturages, infrastructures et habitats qui se ruinent, et surtout les raphiales qui ont pratiquement
dépéri. La compensation imaginée à l’époque de la mise en œuvre du projet avait été la riziculture
irriguée avec UNDPA. Les coûts de production ont découragé plus d’un, avec en prime l’incidence
de la cécité des rivières qui avance de manière rampante. La dégradation accrue des raphiales a
privé la communauté des matériaux de construction et des objets de haute valeur socioculturelle.
Ainsi, il a été donné un cas pratique de la gestion non maîtrisée des zones humides. Les populations
locales sont en quête de variétés de palmiers raphia susceptibles de s’adapter en vue de reconstituer
les niches d’une avifaune qui a longtemps fait la particularité des plaines de Babessi.
III- FOCUS GROUPS
Les participants à l’atelier de restitution de l’étude pour une gestion durable des raphiales et rotins
ont été répartis en trois groupes de réflexion dont les termes de référence visaient l’appropriation
des résultats obtenus. Après la présentation, les enrichissements ont permis d’obtenir ce qui suit.
3.1 Actions pour la préservation des rotins
Les groupes d’actions identifiés ont été :
3.1.1 Etat des lieux et évolution
Il importe de suivre l’évolution des peuplements naturels des rotins qui se développent
habituellement dans les forêts ombrophiles de moyenne altitude, et aussi dans les forêts de
montagnes. Les provinces administratives concernées au Cameroun sont : l’Est, le Centre, le Sud,
Littoral, Sud-Ouest en principal, mais des poches d’importance écologique à l’Ouest et au Nord-
Ouest (Widikum). Les zones limitrophes nord seraient dans la région de Makombé. Le niveau de
prélèvement est ignoré. La bibliographie déjà constituée par le projet d’étude devrait être
régulièrement enrichie en vue de mieux connaître les milieux écologiques et même la biologie des
rotins du Cameroun.
15
3.1.2 Promotion de la régénération/Approvisionnement en semence
Les connaissances sur la régénération des rotins sont encore à leur stade de départ pour parler
véritablement de sylviculture de cette ressource. Les essais conduits montrent que la reproduction
par des graines matures, chutant d’elles mêmes, est efficace. Mais il reste des aspects non élucidés
pour ce qui est de la phénologie de la germination. Des essais en laboratoire devraient être faits dans
cette optique.
3.1.3 Identification des produits actuels/potentiels
On distingue à l’heure actuelle deux types de produits directs des rotins ; des lianes de petits et de
gros diamètres. Ce sont en fait les tiges lianescentes de rotin. Ce sont ces lianes qui sont prélevés en
rouleau des forêts pour être écoulés vers les zones de transformation.
3.1.4 Transformation/Exploitation
En dehors de quelques poches où les lianes de rotins sont exploitées dans les constructions (habitats
et ponts de singe), le rotin est abondamment utilisé dans l’ameublement et la décoration des objets utilitaires de plus en plus recherchés. Il en a résulté dans quelques régions récemment identifiées la surexploitation (zones méridionales de Bakundu, le long de la nationale Edéa-Kribi…), l’absence totale de méthodes durables de prélèvements (pas de régénération), transport entre autres. Les principaux exploitants se recrutent dans les couches sociales les plus vulnérables dans les communautés villageoises. L’inventaire qualitatif (espèces diverses) et quantitatif fait défaut.
gros diamètres. Ce sont en fait les tiges lianescentes de rotin. Ce sont ces lianes qui sont prélevés en
rouleau des forêts pour être écoulés vers les zones de transformation.
3.1.4 Transformation/Exploitation
En dehors de quelques poches où les lianes de rotins sont exploitées dans les constructions (habitats
et ponts de singe), le rotin est abondamment utilisé dans l’ameublement et la décoration des objets utilitaires de plus en plus recherchés. Il en a résulté dans quelques régions récemment identifiées la surexploitation (zones méridionales de Bakundu, le long de la nationale Edéa-Kribi…), l’absence totale de méthodes durables de prélèvements (pas de régénération), transport entre autres. Les principaux exploitants se recrutent dans les couches sociales les plus vulnérables dans les communautés villageoises. L’inventaire qualitatif (espèces diverses) et quantitatif fait défaut.
3.1.5 Cadre juridique et institutionnel
Le cadre juridique en matière d’exploitation des rotins reste flou ; en effet, le rotin appartient au
groupe des PFNL. Bien qu’il soit fait mention des rotins dans quelques textes, la réglementation en
matière d’exploitation est insuffisante. Il s’en suit d’énormes tracasseries (par différentes forces :
police, gendarmerie, eaux et forêts…) en aval qui ne sont pas à même de promouvoir un dialogue
constructif dans le secteur. Il est urgent de travailler à l’éclosion des dispositions facilitant une
exploitation maîtrisée des ressources rotins au Cameroun, et prenant en compte les besoins de toutes
les parties.
Les membres de ce focus group étaient : Stella ASAHA, Pierre SAKWE, Jonas Yves PINTA,
Bernard YERIMA, Aristide YEMMAFOUO, Eric NTABE, René TCHOUAMO, Charles
NJINKEMO, Beri TAMBAM.
16
groupe des PFNL. Bien qu’il soit fait mention des rotins dans quelques textes, la réglementation en
matière d’exploitation est insuffisante. Il s’en suit d’énormes tracasseries (par différentes forces :
police, gendarmerie, eaux et forêts…) en aval qui ne sont pas à même de promouvoir un dialogue
constructif dans le secteur. Il est urgent de travailler à l’éclosion des dispositions facilitant une
exploitation maîtrisée des ressources rotins au Cameroun, et prenant en compte les besoins de toutes
les parties.
Les membres de ce focus group étaient : Stella ASAHA, Pierre SAKWE, Jonas Yves PINTA,
Bernard YERIMA, Aristide YEMMAFOUO, Eric NTABE, René TCHOUAMO, Charles
NJINKEMO, Beri TAMBAM.
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3.2 Actions pour la préservation des raphiales
3.2.1 Etat des lieux et évolution
3.2.1 Etat des lieux et évolution
L’inventaire du peuplement actuel par zone est urgent. Il s’agira de la description des écosystèmes à
raphiales, la caractérisation des espèces variées et leur site écologique préférentiel. Une
cartographie servira de base de monitoring de cette ressource.
3.2.2 Promotion de la régénération/Approvisionnement en semences
Des pépiniéristes actifs devraient être identifiés en vue de proposer déjà des itinéraires techniques
accessibles. L’expérience de raphiaculteurs avertis sera mise à contribution. On pourra ainsi aboutir
à la maîtrise à la conduite des palmiers raphia.
raphiales, la caractérisation des espèces variées et leur site écologique préférentiel. Une
cartographie servira de base de monitoring de cette ressource.
3.2.2 Promotion de la régénération/Approvisionnement en semences
Des pépiniéristes actifs devraient être identifiés en vue de proposer déjà des itinéraires techniques
accessibles. L’expérience de raphiaculteurs avertis sera mise à contribution. On pourra ainsi aboutir
à la maîtrise à la conduite des palmiers raphia.
3.2.3 Identification des produits actuels/potentiels
Les produits directs tirés des raphiales sont nombreux et variables. Pour ce qui est du palmier raphia
considéré individuellement, il fournit des bambous raphia (rachis de feuille), du vin (sève
montante), des larves de hanneton (consommées), des fruits (secs ou frais)… Les raphiales sont des
lieux d’approvisionnement des diverses plantes utilisées dans la pharmacopée locale par les
populations. Les services écologiques ont été peu analysés, notamment ceux en rapport avec
l’économie de l’eau.
3.2.4 Transformation/Exploitation
Il existe de nombreux métiers liés à la transformation des produits des raphiales qui pourraient
servir de base à une politique de lutte contre la pauvreté. L’amélioration des techniques de
transformation apporterait une valeur ajoutée à ces produits. La valorisation des produits devra
passer par une amélioration de leu durée de vie utile.
3.2.5 Cadre juridique et institutionnel
L’entrée en vigueur de la convention RAMSAR sur les zones humides n’a que trop tardé. Il importe
de mettre sur pied rapidement une politique globale de préservation de l’environnement, notamment
dans le cas des ressources fragiles. La prise en compte des savoirs locaux (autorités traditionnelles)
est nécessaire. L’appropriation de plus en plus accrue des bas fonds à raphiales par des individus
qui les assèchent à des fins de construction est un risque qui mérite des actions d’extrême urgence
de la part des institutions qui ont charge de la gestion des ressources en eau et autres. L'incitation à
la régénération des raphiales devra être faite par les services compétents et autres organisations
17
d’appui. Les raphiales en absence de clarification appartiennent au secteur des PFNL, ce qui est
encore vague pour en envisager une gestion dans le long terme.
Les membres de ce groupe étaient : Raphaël NJOUKAM, André DZUSSEGAING TAWOFAING,
Désiré NDOKI, Ferdinand NKWATOH, Martin WAMBA, Roger LEKANE, André TCHOUMBA,
Denis Larois AMIGUIM, Pierre-Marie PONE, Guy Kolbert TAFOUYEM KUETE, CHEKOU
TEMKENG, Marcous MACTCHIOH.
3.3 Développement organisationnel du Réseau multidisciplinaire
Pour que le réseau soit viable les axes suivants ont été identifiés comme les plus déterminants :
- le Réseau en création 3R.C doit être considéré comme une toile avec une coordination
centrale ;
- les membres du Réseau sont des individus et associations ;
- les acteurs opérationnels à identifier sont : les chercheurs, les producteurs, les
artisans/exploitants, les distributeurs et les communicateurs ;
- les autres organes à stabiliser sont : les groupes organisés, les points focaux, la coordination
centrale faite de commissions spécialisées et d’une équipe d’animation centrale.
Les centres d’intérêt du Réseau seront :
· collecte, traitement et partage de l’information sur la gestion des ressources naturelles ;
· facilitation des actions des membres ;
· plaidoyer en matière de gestion des ressources naturelles ;
· promotion des activités des membres.
La communication devrait veiller sur les aspects :
- à l’interne : entre composantes du Réseau ;
- à l’externe : assurer la visibilité, la lisibilité et l’attractivité du Réseau.
A cet effet, les outils potentiels sont :
Internet-site web ;
Membres ;
Radio et télévision ;
Dépliants ;
Foires-expositions ;
Théâtre ;
Conférences-débats ;
Bulletins de liaison ;
Lobbying et plaidoyer…
Les membres du groupe étaient : Pierre CHEKEM, Joseph TEPOULE, Rostand MELI, Bertrand
OSSOMBA, Pierre TEYOU, Joséphine LEMOUOGUE, Vivien MELI, WIRBA Cyrine, Michel
TAKAM
considéré individuellement, il fournit des bambous raphia (rachis de feuille), du vin (sève
montante), des larves de hanneton (consommées), des fruits (secs ou frais)… Les raphiales sont des
lieux d’approvisionnement des diverses plantes utilisées dans la pharmacopée locale par les
populations. Les services écologiques ont été peu analysés, notamment ceux en rapport avec
l’économie de l’eau.
3.2.4 Transformation/Exploitation
Il existe de nombreux métiers liés à la transformation des produits des raphiales qui pourraient
servir de base à une politique de lutte contre la pauvreté. L’amélioration des techniques de
transformation apporterait une valeur ajoutée à ces produits. La valorisation des produits devra
passer par une amélioration de leu durée de vie utile.
3.2.5 Cadre juridique et institutionnel
L’entrée en vigueur de la convention RAMSAR sur les zones humides n’a que trop tardé. Il importe
de mettre sur pied rapidement une politique globale de préservation de l’environnement, notamment
dans le cas des ressources fragiles. La prise en compte des savoirs locaux (autorités traditionnelles)
est nécessaire. L’appropriation de plus en plus accrue des bas fonds à raphiales par des individus
qui les assèchent à des fins de construction est un risque qui mérite des actions d’extrême urgence
de la part des institutions qui ont charge de la gestion des ressources en eau et autres. L'incitation à
la régénération des raphiales devra être faite par les services compétents et autres organisations
17
d’appui. Les raphiales en absence de clarification appartiennent au secteur des PFNL, ce qui est
encore vague pour en envisager une gestion dans le long terme.
Les membres de ce groupe étaient : Raphaël NJOUKAM, André DZUSSEGAING TAWOFAING,
Désiré NDOKI, Ferdinand NKWATOH, Martin WAMBA, Roger LEKANE, André TCHOUMBA,
Denis Larois AMIGUIM, Pierre-Marie PONE, Guy Kolbert TAFOUYEM KUETE, CHEKOU
TEMKENG, Marcous MACTCHIOH.
3.3 Développement organisationnel du Réseau multidisciplinaire
Pour que le réseau soit viable les axes suivants ont été identifiés comme les plus déterminants :
- le Réseau en création 3R.C doit être considéré comme une toile avec une coordination
centrale ;
- les membres du Réseau sont des individus et associations ;
- les acteurs opérationnels à identifier sont : les chercheurs, les producteurs, les
artisans/exploitants, les distributeurs et les communicateurs ;
- les autres organes à stabiliser sont : les groupes organisés, les points focaux, la coordination
centrale faite de commissions spécialisées et d’une équipe d’animation centrale.
Les centres d’intérêt du Réseau seront :
· collecte, traitement et partage de l’information sur la gestion des ressources naturelles ;
· facilitation des actions des membres ;
· plaidoyer en matière de gestion des ressources naturelles ;
· promotion des activités des membres.
La communication devrait veiller sur les aspects :
- à l’interne : entre composantes du Réseau ;
- à l’externe : assurer la visibilité, la lisibilité et l’attractivité du Réseau.
A cet effet, les outils potentiels sont :
Internet-site web ;
Membres ;
Radio et télévision ;
Dépliants ;
Foires-expositions ;
Théâtre ;
Conférences-débats ;
Bulletins de liaison ;
Lobbying et plaidoyer…
Les membres du groupe étaient : Pierre CHEKEM, Joseph TEPOULE, Rostand MELI, Bertrand
OSSOMBA, Pierre TEYOU, Joséphine LEMOUOGUE, Vivien MELI, WIRBA Cyrine, Michel
TAKAM
IV- RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
Au terme des travaux la principale résolution a été la consolidation du réseau multidisciplinaire en
vue de la continuation des actions inaugurées par le projet dans le cadre de la gestion durable des
raphiales et des rotins, non seulement dans les zones de références du projet, mais sur tout l’étendue
du territoire camerounais.
Il a été recommandé :
- Aux membres du jeune réseau créé de s’impliquer vivement dans la mise en œuvre du plan
d’action stratégique élaboré ;
- Au GIE-UDS de continuer à œuvrer à la promotion de la préservation des ressources
naturelles ;
- Aux autorités de l’Université de Dschang de soutenir le réseau jusqu’à une étape de prise en
main véritable du réseau par ses organes ;
- A la Facilité pour la Gouvernance Forestière d’apporter des appuis substantiels au jeune
réseau pour une appropriation rapide des résultats du projet.
vue de la continuation des actions inaugurées par le projet dans le cadre de la gestion durable des
raphiales et des rotins, non seulement dans les zones de références du projet, mais sur tout l’étendue
du territoire camerounais.
Il a été recommandé :
- Aux membres du jeune réseau créé de s’impliquer vivement dans la mise en œuvre du plan
d’action stratégique élaboré ;
- Au GIE-UDS de continuer à œuvrer à la promotion de la préservation des ressources
naturelles ;
- Aux autorités de l’Université de Dschang de soutenir le réseau jusqu’à une étape de prise en
main véritable du réseau par ses organes ;
- A la Facilité pour la Gouvernance Forestière d’apporter des appuis substantiels au jeune
réseau pour une appropriation rapide des résultats du projet.